Une nouvelle fois houleux, les débats qui ont précédé le vote ont illustré le clivage gauche/droite sur les questions commerciales, le groupe des socialistes et démocrates s’étant divisé sur la question.
Progrès et choix pragmatique pour ses partisans, risque pour l’emploi, l’environnement, l’agriculture, et même pour la démocratie pour ses opposants, le CETA passe maintenant entre les mains des parlements nationaux des 28 Etats membres.
S’il peut partiellement entrer en vigueur de manière provisoire dès le mois prochain, l’accord UE-Canada ne sera véritablement effectif que s’il est validé par les 28. Tout sauf une formalité au regard de la mobilisation croissante et bruyante de ses pourfendeurs.