C’est d’ailleurs ce qu’ont déjà annoncé la Roumanie, la Bulgarie, la Pologne, la Lettonie, la Lituanie et le Danemark. Les quatre pays restants, et notamment la Hongrie et la République tchèque, ont préféré rester en dehors du dispositif, d’où l’interrogation de Presseurop sur un pacte “inutile pour l’Europe de l’Est ?” . Scepticisme clairement relayé par le président tchèque Vaclav Klaus pour qui “la réunion du vendredi 25 mars à Bruxelles n’a porté que sur une nouvelle limitation radicale de la souveraineté des pays membres de l’UE” , rapporte l’AFP. Cette attaque a été fortement critiquée par son opposition qui craint que Prague ne s’auto-exclue du processus d’intégration européenne.
Ce projet est “la concrétisation longuement attendue des discussions commencées en 2008 et menées tout au long de la crise financière et économique mondiale” [Presseurop], et l’absence d’un poids lourd européen tel que la Grande-Bretagne ne s’en fait que plus fortement ressentir. Une absence que le journal Les Echos interprète non pas comme “une facétie de la conjoncture” , mais comme “un pur produit de l’histoire” .
Le nœud du problème semble résider dans l’interdépendance du Pacte et du Fonds européen de stabilisation financière, élément qui a certainement rebuté les pays plutôt réticents à “une convergence économique et monétaire renforcée” [Les Echos]. Euractiv.com souligne pour sa part que “le paquet de propositions recommande de reculer l’âge de la retraite et d’établir un lien entre les salaires et la productivité” , ce que n’ont pas manqué de dénoncer les syndicats européens qui manifestaient à Bruxelles la semaine dernière.
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