Cette procédure fait suite à quatre plaintes déposées par des sociétés concurrentes, qui accusent Google de “favoriser ses propres services, aux dépens des leurs, dans ses résultats de recherche payants et gratuits” , rapporte Le Figaro. C’est notamment le cas de la société Ciao, rachetée par Microsoft en 2008, qui “critique les conditions imposées par Google dans la publicité en ligne payante” .
La procédure en est au stade de l’enquête mais ne dispose pas encore de preuves. Si les soupçons s’avèrent fondés, la Commission poursuivra Google pour violation de sa politique anti trust. Bruxelles envisage également d’examiner “la véracité de plusieurs allégations concernant les pratiques de Google” [Euractiv.fr]. Les soupçons des concurrents de Google et de la Commission portent sur certains usages du célèbre moteur de recherche qui tendraient à “abaisser les résultats de recherche gratuite de ses concurrents et de placer ses propres services en avant. Il aurait aussi diminué le “score de qualité” (facteurs qui déterminent le prix à payer pour l’affichage d’une publicité sur Google) des autres services de recherche” .
Il est certain que la Commission, par l’entremise de Joaquim Almunia, Commissaire chargé de la concurrence, prend très au sérieux ce dossier. Depuis février, le commissaire travaille sur ce dossier. L’enquête se dirigera dans plusieurs directions. D’une part, elle examinera d’abord si Google “a abusé de son poids pour catapulter ses propres services en tête des résultats de recherche tout en reléguant ses concurrents aux dernières places, voire en les sortant purement et simplement de son classement” et vérifiera si Google “impose des clauses d’exclusivité aux sites pour diffuser des annonces publicitaires” . D’autre part, elle enquêtera sur les restrictions qu’imposerait Google aux annonceurs qui veulent “passer par d’autres plates-formes publicitaires leur interdisant de réutiliser les mots-clés et autres paramètres techniques liés à une campagne” [Les Echos].
Si Google a annoncé que ces allégations étaient complétement fausses, l’entreprise a annoncé mardi qu’elle coopérait avec la Commission. “On peut toujours s’améliorer et donc nous coopérerons avec la Commission afin de répondre à toutes ses interrogations” , a dit un porte-parole de Google [Reuters].
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