Dans la nuit, les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro se sont mis d’accord pour renforcer l’union économique et monétaire, en approuvant la création d’une instance unique de supervision des banques, ainsi que la recapitalisation directe des établissements en difficulté par le Mécanisme européen de stabilité financière (MES). Dans ce mécanisme unique de supervision financière, « la Banque centrale européenne jouera pleinement son rôle », a précisé José Manuel Barroso, président de la Commission européenne [Le Figaro].
Pour l’Espagne, le MES sera autorisé à recapitaliser directement les banques, sans alourdir davantage la dette du pays. Quant à l’Italie, le pays pourra bénéficier de l’intervention du fonds de secours pour racheter sa dette, sans avoir à adopter un programme d’assainissement de la part de la troïka, composée de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, précise Le Monde. Pour que ces mesures soient acceptées par tous leurs partenaires, Mario Monti et Mariano Rajoy ont mis tout leur poids dans la balance, menaçant même de ne pas ratifier le pacte pour la croissance et l’emploi, relatent les Echos.
Par conséquent, ce pacte a également pu être adopté. 120 milliards d’euros - soit 1% du PIB européen - pourront être dégagés, par le biais des fonds structurels, de la Banque européenne d’investissement et de project bonds, dans le but de financer de grands chantiers [Le Point]. Mario Monti, Mariano Rajoy et François Hollande peuvent donc s’estimer satisfaits des avancées du sommet européen. En revanche, il est possible que le gain soit moindre pour Angela Merkel, qui sera au Bundestag aujourd’hui pour faire adopter la loi sur le pacte budgétaire et le mécanisme de sauvetage européen.
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