Le pacte budgétaire introduit une “règle d’or” concernant le déficit des Etats et impose des sanctions en cas de dérapages des finances publiques. Pour les partisans du “non” , ce traité est bien plus que de simples règles de conduite économique. Selon le Sinn Féin, le parti de gauche opposé à ce pacte, ce texte “inscrira l’austérité dans la Constitution” de l’Irlande [Le Monde] et lui imposera “plusieurs années d’austérité au-delà de 2015” [Le Figaro]. En effet, les adversaires du “non” ont fait campagne contre le “traité de l’austérité” . Le Figaro cite quelques slogans du camp du “non”: “non à de nouvelles taxes” , “ne donnons pas un autre bâton pour nous battre” .
A l’inverse, pour les partisans du “oui” ce traité apportera de la stabilité au pays. La coalition au gouvernement, tout comme la plupart des économistes irlandais, pense que ratifier le pacte budgétaire est dans l’intérêt du pays [L’Express]. Selon l’hebdomadaire, “contrairement aux idées reçues, la ratification du nouveau Pacte ne changerait pas grand-chose d’un point de vue budgétaire. Plus précisément, l’Irlande n’aurait pas besoin, dans les deux ans qui viennent, de couper encore dans ses dépenses publiques.”
Un pacte budgétaire également nécessaire pour le principal quotidien irlandais The Irish Times [Presseurop]. Selon le journal de Dublin, europhile aussi lors des derniers référendum, “il ne s’agit pas, comme le soutiennent les militants du ‘non’, d’un “traité de banquiers” ou d’un “traité de spéculateurs” , mais d’un traité qui, concrètement, permettra aux Etats européens de se liguer contre les caprices des spéculateurs en se dotant d’une monnaie suffisamment solide et stable pour la rendre insensible aux attaques” .
A la différence des référendums de 2001 et 2008, cette fois-ci les Irlandais n’auront pas de deuxième chance en cas de rejet du pacte . En effet, le traité entrera en vigueur le 1er janvier 2013 si d’ici cette date 12 membres de la zone euro le ratifient car l’unanimité n’est pas requise. Toutefois, à deux semaines des élections grecques, un “non” irlandais aurait, selon l’Express, des conséquences politiques “imprévisibles” .
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