Une annonce qui, admet Le Figaro, donne des gages aux eurosceptiques mais appuie également l’engagement du candidat d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2016 grâce à une importante réduction des dépenses publiques. Selon le journal, ce dernier “s’est démené par gros temps sur la scène européenne” depuis la présidence française de l’UE en 2008, et ne saurait “être soupçonné de jouer dans le camp antieuropéen” .
Beaucoup plus critique à l’égard du président sortant, le site Euractiv.fr juge que “sans constituer un projet en soi, loin s’en faut, les dispositions évoquées sont déjà sur la table à Bruxelles ou passées à la trappe” . Outre les coupes dans les dépenses publiques, M. Sarkozy a en effet réitéré les propositions de son discours de Villepinte : suspension de la participation française à l’espace Schengen si ses règles n’étaient pas révisées d’ici un an, réciprocité des échanges au plan mondial, mais aussi mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe, projet aujourd’hui “dans les limbes” de Bruxelles…
Le président a également su tirer parti des déboires économiques de la Grèce et de l’Espagne pour attaquer le camp socialiste, en rendant les gouvernements sociaux-démocrates responsables de la crise dans leurs pays. Pour autant, ironise Le Monde, cette comparaison entre les situations grecque et espagnole ne devrait pas non plus être appréciée par l’actuel Premier ministre espagnol, le conservateur Mariano Rajoy.
De leur côté, les sites de Romandie et du Point font état des relations qu’entretiennent les proches de François Hollande avec les actuels gouvernements européens, afin de préparer les prochaines échéances internationales. Bien que le candidat socialiste n’ait pas réussi à rencontrer Angela Merkel et David Cameron, les discussions informelles entre conseillers se multiplient.
Ainsi “Jean-Marc Ayrault, conseiller spécial du candidat dont le nom est cité pour le poste de Premier ministre, a affirmé à l’AFP que ‘des messages politiques’ étaient adressés à la chancellerie” en vue de préparer notamment le sommet européen de juin et la renégociation du traité. Tandis que le “monsieur Défense” de l’équipe Hollande, Jean-Yves Le Drian, est attendu le 10 avril à Bruxelles pour tenter notamment d’obtenir “une place importante dans l’état-major” de l’Otan.
Les autres titres de la presse en ligne
Agriculture, pêche
Commerce extérieur
Concurrence
Construction européenne
Culture
Elargissement
Energie, environnement
Etats membres
Euro, économie
Fiscalité
Innovation
Libertés, sécurité, justice
Marché unique, entreprises
Présidentielle 2012
Relations extérieures
Société de l’information
La Présidentielle vue de l’Europe
Presse anglophone
Presse germanophone
Presse espagnole
Presse italienne