Sans vouloir crier victoire, la Commission s’est donc montrée raisonnablement optimiste sur les perspectives du Portugal. Se basant sur la dernière évaluation de la troïka, composée de la Banque centrale européenne, de la Commission et du Fonds monétaire international, Bruxelles estime que le Portugal a mis en place “un programme ambitieux” et qu’il n’est pas possible d’en faire plus, rapporte l’AFP.
M. Coelho a maintenu sa promesse de ramener le déficit public au seuil de 3% du PIB en 2013. En 2012, il devrait atteindre 4,5% du PIB alors que l’objectif fixé était de 5,9%. Sur deux ans, précisent les Echos, le Portugal a économisé l’équivalent de 7,4% de son PIB, par le biais de réductions de dépenses et de hausses d’impôts comme la TVA. Les treizième et quatorzième mois de salaire dans la fonction publique ont par exemple été supprimés. En outre, de profondes réformes du marché du travail, du système judiciaire ou encore de la santé ont été enclenchées.
Le taux de chômage, qui devrait culminer à 15% en 2012, l’endettement - proche de 115% du PIB à l’horizon 2013 - ou encore la récession de l’ordre de 3,25% attendue cette année, demeurent bien entendu des facteurs d’inquiétude démontrant que la crise n’est pas encore terminée au Portugal, relate la Tribune. Toutefois, la Commission européenne a tenu à préciser qu’il ne fallait pas que la perception des marchés soit brouillée par l’évolution de la situation économique de l’Espagne, premier partenaire de Lisbonne. En effet, l’évaluation de la troïka intègre bien une chute du commerce entre les deux pays dans ses prévisions [Les Echos].
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