“Il est essentiel que l’Italie respecte ses engagements budgétaires et intensifie les réformes structurelles” a souligné lundi Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques [AFP]. C’est dans le but d’enrayer une possible propagation de la crise aux autres Etats membre que les ministres des Finances ont décidé d’entériner le contrôle des finances italiennes. Ce contrôle consistera par l’envoi d’inspecteurs de l’UE, du FMI et de la BCE tous les trois mois afin d’examiner “la manière dont le gouvernement italien tentera de résoudre sa grave crise de crédibilité sur les marchés internationaux” [NouvelObs].
Par cette supervision, “l’Italie ne sera pas loin du traitement réservé aux pays de la zone euro ayant été contraints de demander l’aide internationale, comme la Grèce, l’Irlande ou le Portugal” souligne L’Express. Ce contrôle devient de plus en plus nécessaire, car la crise de la dette gagne l’Italie qui connaît “une envolée de ses taux d’emprunt sur le marché obligataire à plus de 6%, un niveau jugé difficilement supportable dans la durée” [L’Express].
Outre cette mise sous tutelle, l’Italie pourrait connaître des changements politiques significatifs dans les prochains jours. “Une défaite du projet de loi [sur le budget 2012] sonnerait le glas du gouvernement du Cavaliere” pour Le Figaro. La démission de Silvio Berlusconi a d’ores et déjà été évoquée hier par Giulano Ferrara, directeur du journal “Il Foglio” et conseiller du président du Conseil italien. Ce dernier n’a pourtant pas tardé à répliquer en affirmant que “ces rumeurs sont dénuées de tout fondement, je vais aller à la Chambre [parce que] je veux voir en face qui essaie de me trahir” [Les Echos].
Mais la majorité au parlement ne sera pas facile à obtenir. Le “Corriere della Sera” affirme en effet que le Cavaliere n’a que 5 % de chance de l’atteindre [Les Echos]. De plus, deux députés ont déjà quitté son parti, le Peuple de la liberté, et six autres ont manifesté leurs mécontentements, précise Le Figaro. Outre ces défections, Silvio Berlusconi voit la pression des marchés s’exercer contre lui. “Le départ de Silvio Berlusconi rassurerait les marchés, comme ce fut le cas en Espagne lors de l’annonce, par José Luis Zapatero, qu’il ne se représenterait pas aux élections du 20 novembre prochain” met en avant Les Echos.
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