Le Conseil européen doit être l’occasion de poser les “fondations d’une croissance renouvelée” a déclaré José Manuel Barroso. Néanmoins, le fait est que la question grecque n’a pas encore connu son épilogue. Le financement du plan de sauvetage doit encore recevoir la validation du FMI, suspendue à l’ampleur de la participation européenne. A ce sujet, Angela Merkel a reporté sa décision, soucieuse de ménager sa coalition ainsi que l’opinion publique allemande, relate l’AFP. De plus, Les Echos expliquent que la chancelière préfère attendre les résultats de l’échange de dettes. A cette incertitude persistante, s’ajoute la décision de l’Irlande de soumettre la ratification du Pacte budgétaire à un référendum.
Tout l’enjeu du sommet des dirigeants de l’Union sera donc de savoir trouver un équilibre entre rigueur et relance [Le Figaro]. Les importantes manifestations anti-austérité attestent de la détermination des Européens à vouloir tourner la page de la crise et voir naître des mesures en faveur de l’emploi et de la justice sociale, rapporte Libération. Ce mouvement est d’ailleurs relayé par la volonté partagée par douze pays, dont le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne, de lutter contre la croissance en panne et le chômage en hausse.
Dans ce contexte, la reconduction d’Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil européen et sa nomination à la présidence des sommets de la zone euro ne seront peut-être pas anecdotiques. Infléchir la position allemande et allier rigueur et croissance nécessiteront en effet un nouveau compromis européen [AFP].
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