Suite à la violente propagation de la crise financière en Europe, plusieurs Etats membres de l’Union européenne souffrent encore en cette fin d’année. Premier pays ayant demandé l’aide d’urgence de l’UE et du FMI, la Grèce a “adopté dans la nuit de mercredi 22 à jeudi 23 décembre un budget pour 2011 imposant une nouvelle vague de réduction des dépenses publiques et de hausse des impôts” [Le Monde]. Le budget grec prévoit notamment “des économies de 14 milliards d’euros après celles réalisées en 2010 (de l’ordre de 9,1 milliards d’euros)” [AFP].
L’Espagne souffre des mêmes maux, dans une moindre proportion cependant. Le Parlement espagnol a adopté un “projet de budget pour 2011 qui vise à réduire le déficit budgétaire de plus de trois points de pourcentage pour rassurer les marchés sur la situation financière du pays” [Reuters]. Titrant “La Belgique, nouveau maillon faible de la zone euro” , La Tribune craint que la dégradation de la note belge par l’agence Standards & Poor’s puisse déclencher une attaque spéculative des marchés financiers en 2011.
L’Italie connaît aussi les effets de la crise, visibles en particulier dans ses universités. “La réforme qui réduit le budget consacré aux facultés est en passe d’être adoptée définitivement au Sénat” rapporte Euronews, une semaine après les violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre à Rome. Confronté à des difficultés d’ordre budgétaire, le Portugal se voit quant à lui aidé par la Chine qui “serait prête à acheter de la dette portugaise” d’après Le Monde. Selon le quotidien lusophone Jornal de Negocios, “la Chine serait disposée à acheter quatre à cinq milliards d’euros de dette souveraine portugaise pour soulager la pression subie par le Portugal sur le marché obligataire” rapporte Le Monde
C’est d’ailleurs l’un des faits marquants de cette année : possédant déjà 768 milliards de bons du trésor américains, la Chine se voit offrir une nouvelle porte d’entrée en Europe, via la Grèce puis le Portugal. Le pays aurait dès lors une “attitude ambivalente l’égard de l’Union européenne” [La Croix] comme le confirment les entretiens qui ont eu lieu mardi 21 à Pékin dans le cadre du dialogue sino-européen sur les questions économiques et commerciales, en présence des commissaires Olli Rehn, Joaquin Almunia et Karel de Gucht. D’un côté le vice Premier ministre chinois a déclaré soutenir “les mesures prises par l’Union européenne et le Fonds monétaire international pour aider les pays surendettés et stabiliser les marchés financiers” , de l’autre le ministre chinois du Commerce a affirmé qu’il était ” ‘très inquiet’ de la capacité des Européens à venir à bout de la crise des dettes souveraines”[La Croix]. Euractiv.com confirme cette impression en titrant que “La Chine exhorte l’UE à agir concernant la crise de la dette” , en souhaitant plus d’action et moins de paroles de la part des autorités compétentes pour faire sortir au plus vite l’Europe de la crise.
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