Passer par les Etats de la zone euro permet à l’Irlande d’obtenir in fine des taux d’intérêt moins élevés que ceux qu’elle aurait eus en émettant elle-même sa dette. La Commission européenne, qui a réalisé l’opération, a en effet emprunté à environ 2,5 %, un taux “nettement plus favorable que le rendement à cinq ans obtenu par Dublin, qui atteignait mercredi 7,78 %” . Mais en réalité, “la somme empruntée sera prêtée à l’Irlande à un niveau majoré” , précise La Croix. Le journal irlandais Irish Time explique que la Commission y ajoutera une surcharge au taux qu’elle a obtenu, ce qui porterait à 5,5% le taux auquel l’Irlande devra rembourser les 5 milliards qui lui seront prêtés. Ce chiffre, bien qu’un peu plus faible que celui escompté, reste élevé, et continue d’être critiqué par l’opposition en Irlande.
L’UE n’était pas la seule à faire appel aux marchés hier. Si l’Allemagne a mieux réussi que précédemment sa levée de fonds, obtenant un taux moyen de 2.87%, c’est moins le cas du Portugal, considéré comme maillon faible de la zone euro. “Le premier trimestre sera déterminant pour savoir si oui ou non Lisbonne sera contraint d’accepter l’aide du Fonds européen” , écrivent Les Echos.
Quant à l’Espagne, elle recevait hier la visite du vice-premier ministre chinois Li Kequang, qui a réitéré sa confiance envers le pays en confirmant les intentions chinoises de racheter de la dette espagnole, à hauteur de 6 milliards d’euros selon le quotidien El País [Euractiv.com]. El País écrit aujourd’hui que Li a été reçu comme “un nouveau M. Marshall” , une référence au secrétaire d’Etat américain qui avait lancé un plan de reconstruction de l’Europe après la seconde guerre mondiale.
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