Première grande décision : Mario Draghi a été désigné à l’unanimité par les ministres des Finances futur président de la Banque centrale européenne. “Grand favori de la course depuis plusieurs semaines, l’actuel gouverneur de la Banque d’Italie reçu successivement le soutien d’Angela Merkel, de Nicolas Sarkozy, de José Luis Rodriguez Zapatero et de Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe” [Le Monde].
Ce dernier s’est publiquement réjoui de cette décision, comme le rapporte La Tribune : “Mario Draghi jouit d’une réputation internationale et européenne excellente, il a su prouver qu’il est fortement attaché à l’euro, à l’Union économique et monétaire, à l’UE et sa construction et son intégration. Il rassemble tous les éléments pour être le digne successeur de Jean-Claude Trichet” .
Les ministres, toujours selon La Tribune, ont également donné le feu vert à l’aide de l’Union Européenne au Portugal. “Les 78 milliards d’euros seront supportés à parts égales - soit 26 milliards d’euros - par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), le Mécanisme européen de stabilité financière (MESF) et le Fonds monétaire international (FMI)” . Ce soutien sur trois ans intervient en échange de trois contreparties de la part des autorités portugaises : un ajustement budgétaire, des réformes visant à doper la compétitivité et le potentiel de croissance de l’économie et des mesures visant à assainir le secteur financier.
Enfin, les grands argentiers de la zone euro ont accepté le principe d’une nouvelle aide financière à la Grèce [Euronews]. Mais “au moment où la Grèce s’apprête à négocier un nouveau prêt, le départ de Dominique Strauss-Kahn du FMI suscite l’inquiétude dans le pays car il était parmi ceux qui avaient le mieux compris le problème grec” , selon Presseurop
Ainsi, si le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble est intervenu pour rassurer les marchés, en déclarant que “la solution du problème grec n’est pas bloquée, l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn ne pèsera pas sur les négociations” , celle-ci était dans tous les esprits [Presseurop].
D’autant que, toujours selon Presseurop, “l’arrestation du patron du FMI prive les Européens d’un allié précieux sur la scène internationale. Dominique Strauss-Kahn avait su mâtiner de social les interventions du Fonds auprès des Etats frappés par la crise et faire peser l’Europe auprès d’une institution souvent perçue comme le fer de lance du néo-libéralisme” .
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