Des avancées positives sont ressorties des discussions menées mardi entre la Troïka (UE, BCE et FMI) et la Grèce. En effet, celles-ci ont “donné lieu à un progrès satisfaisant” . Les négociations ne sont pas encore finies et se poursuivront ce week-end à Washington souligne Le Monde. Le FMI a, pour sa part, tablé sur “un total respect par les Grecs des exigences de leurs créanciers” [Le Monde]. Mais le sort du pays n’est pas des plus enviables : pour Didier Reynders, le ministre belge des Finances, “il faudra probablement (…) mettre [la Grèce] sous tutelle” [Coulisses de Bruxelles].
Car aider la Grèce est devenu vital pour d’autres pays de l’UE. Le destin du Portugal, ou encore celui de l’Irlande, est ainsi lié à celui de la Grèce. Le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho a ainsi affirmé qu’ “en cas d’éventuel défaut de la Grèce, le Portugal pourrait avoir besoin d’une nouvelle aide financière de l’UE et du FMI” [Le Figaro]. Une contagion de la crise qui inquiète en outre les financiers : “Nous ne voyons toujours pas venir de solutions aux problèmes d’endettement européen, qui pourraient se transmettre de la Grèce à des pays comme l’Italie” , fustige ainsi Yutaka Miura, courtier chez Mizuho Securities [La Croix].
Au vu des conséquences systémiques de la crise de la dette souveraine, la Commission a opéré un changement de point de vue au sujet de la recapitalisation des banques européennes. Prenant en compte les estimations du FMI, “la Commission européenne commence à son tour à s’interroger sur la solidité du système financier de l’Union” . Le commissaire à la Concurrence Joaquim Almunia a ainsi souligné qu’ “il faut reconnaître que les conditions ont évolué cet été, et c’est pourquoi il ne faut pas écarter la nécessité de nouvelles recapitalisations”[Les Echos].
Face à cette situation, des conseils extérieurs pourraient être les bienvenus. La Banque du Canada a appelé les dirigeants européens à “une refondation de l’union monétaire européenne sur des mécanismes budgétaires crédibles et des économies plus flexibles” [Romandie]. Le ministre australien des Finances a quant à lui mis en avant l’inertie politique qui “joue un rôle important, en Europe (…). Ce que nous voyons (…), c’est une impasse politique” [Le Figaro].
Une solution serait peut-être la mise en place d’un Trésor européen, comme le souligne un haut responsable européen sous couvert d’anonymat : “On n’y échappera pas, il faut en être conscient (…), c’est la prochaine étape” [Coulisses de Bruxelles].
Les autres titres de la presse en ligne
Agriculture, pêche
Commerce extérieur
Construction européenne
Energie, environnement
Etats membres
Euro, économie
Institutions
Libertés, sécurité, justice
Marché unique, entreprises
Régions
Relations extérieures
Religions
Société
Sport
Ailleurs en Europe
Presse anglophone
Presse germanophone
Presse espagnole
Presse italienne