Notre ministre française de l’Economie est la première à occuper un tel poste dans un pays du G8. Cette ancienne membre de l’équipe de France de natation synchronisée mène les affaires comme elle nageait alors, estime le Guardian : “en évitant les collisions avec ses homologues tout en restant imperturbable et élégante” . Le journal rappelle qu’elle n’a pas hésité à déclarer que la crise économique avait été causée en partie par une culture bancaire dominée par l’excès de libido et de testostérone.
Quant à la chancelière allemande, considérée par certains comme “la femme politique la plus influente du monde” , le quotidien revient sur l’histoire de cette chimiste est-allemande qui a gravi les échelons d’un parti dominé par des Allemands catholiques de l’Ouest pour en prendre la tête.
En marge de ces réussites individuelles, Toute l’Europe publie un ensemble de tableaux comparatifs rendant compte de la situation des femmes en Europe. On y apprend que les différences persistent dans les études (bien que les femmes sont plus nombreuses à suivre des études supérieures, elles restent très minoritaires dans certaines spécialités, comme les mathématiques ou l’ingénierie), mais aussi dans les salaires, avec une différence moyenne de 17% entre les salaires à CV égal. En ce qui concerne la vie familiale, on compte sept fois plus de mères célibataires que de pères célibataires en Europe, et c’est plus souvent la femme qui arrête le travail lorsqu’un couple a plusieurs enfants. Enfin, dans aucun pays européen les femmes ne supplantent les hommes dans les Parlements. Dans certains pays comme la Hongrie, elles sont même huit fois moins nombreuses.
Enfin, Euractiv.com rapporte que “les ministres européens en charge de l’emploi et des affaires sociales ont approuvé un nouveau pacte pour l’égalité des sexes voué à accroître la présence des femmes dans les organes de prise de décision, mais n’a pas voulu imposer des quotas à l’échelle de l’UE” .
Pendant ce temps-là, l’Union européenne poursuit son offensive contre le pouvoir libyen, nous apprend l’AFP. Après avoir gelé les avoirs et interdit de visa 26 responsables, les dirigeants européens préparent un nouveau train de sanctions qui devrait formellement être approuvé demain. Il virerait, entre autres, la Libyan Investment Authority, une banque qui gère les fonds d’investissements gouvernementaux. En revanche, l’Occident reste divisé sur l’opportunité d’une zone d’exclusion aérienne en Libye, souhaitée par la France et le Royaume-Uni [Euractiv.com].
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