En l’absence d’un tel prêt, la Grèce risquait de se retrouver en situation de défaut de paiement à la date du 20 mars, avec l’arrivée à échéance de 14,4 milliards d’euros d’obligations. Mais la réussite de l’opération d’échange de la dette, inédite par son ampleur, a éloigné la perspective d’un défaut de paiement du pays, en ouvrant la voie le 14 mars au déblocage du deuxième plan d’aide, d’un montant final de 148 milliards d’euros, explique le NouvelObs.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le parlement grec a ratifié, sans surprise au vu de la confortable majorité dont dispose l’alliance gouvernementale au parlement, ce deuxième plan de sauvetage européen. Ce dernier prévoit le versement d’ici 2015 de nouveaux prêts de 130 milliards d’euros, auxquels le FMI a décidé de rajouter 18 milliards d’euros en échange d’un durcissement des mesures de rigueur et de dérégulation imposées depuis 2010, d’après Les Echos.
Le risque de faillite s’éloigne donc pour le pays, dont la situation semble quelque peu s’améliorer, puisque la prévision du déficit public est passée de 9,2 % du PIB pour 2011, contre 10,6 % en 2010. Pour 2012 en revanche, selon les chiffres présentés en février, le déficit public, initialement prévu à 5,4 % du PIB, devrait s’élever à 6,7 %, en raison de la récession plus importante que prévu en 2011, selon le NouvelObs.
Le versement de ce prêt intervient en même temps que des remaniements au niveau interne, puisque Philippos Sahinidis, ministre adjoint des Finances et député socialiste, a été nommé aujourd’hui au poste de ministre pour succéder à Evangélos Vénizélos, qui dirigera désormais le parti socialiste.
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