Les dix-sept ministres “se sont montrés fermes envers leur homologue grec, Evangelos Vénizélos, venu présenter, jeudi 9 février à Bruxelles, le nouveau plan d’austérité signé par la coalition gouvernementale” [Euractiv]. “En dépit des progrès importants réalisés ces derniers jours, nous n’avons pas eu tous les éléments nécessaires sur la table pour prendre des décisions” dans l’immédiat, a expliqué M. Juncker [Libération].
“Les Européens réclament [donc] encore des garanties” [Les Echos] et posent trois conditions : des mesures de réduction des dépenses structurelles pour 325 millions d’euros qui doivent être mises en place d’ici mercredi, le vote par le Parlement grec dimanche prochain sur ce nouveau programme d’ajustement qui allie économies budgétaires, réforme drastique du marché du travail et recapitalisation des banques. Et enfin, un nouvel engagement des principaux dirigeants politiques.
Tous les partis grecs doivent désormais accepter de soutenir le programme de redressement du pays, a déclaré vendredi Christian Noyer, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. Sur Europe 1, le gouverneur de la Banque de France a ajouté qu’il fallait “vraiment que cette affaire se termine” , rapporte Le Figaro.
Au delà du vote de ce week-end prévu au Parlement hellénique, les députés seront ensuite appelés à se prononcer d’ici début mars sur une série de mesures concrètes, comme une baisse du salaire minimum, une réforme du marché du travail, de nouvelles coupes budgétaires ou une vaste recapitalisation du secteur bancaire grec [Euractiv].
Par ailleurs, le commissaire européen Olli Rehn a aussi annoncé la présentation la semaine prochaine de “propositions détaillées” pour renforcer les “mécanismes de surveillance” européens en Grèce des réformes promises, au risque de renforcer le mécontentement de l’opinion dans le pays face à ce qui est perçu par beaucoup comme une tutelle extérieure [Libération].
Face à ces nouvelles conditions, le gouvernement grec tiendra-t-il le choc ? s’interroge la plupart des quotidiens. Le ministre du Travail grec vient d’annoncer sa démission et les deux principaux syndicats du pays ont lancé un appel à la grève de 48 heures à partir de vendredi, rapporte Euractiv.
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