Arrivé en 3e position aux législatives grecques du 6 mai, le parti d’extrême-gauche Syriza refuse de poursuivre le programme d’austérité imposé par la troïka, auquel les deux premiers partis, la droite et les socialistes du Pasok, s’étaient engagés [Le Point]. Devant l’impossibilité de former un gouvernement de coalition, de nouvelles élections auront lieu le 17 juin, qui pourraient confirmer l’avancée de la gauche radicale.
Alors que l’éventualité d’une sortie du pays de la zone euro est de plus en plus ouvertement évoquée, y compris par le FMI [Les Echos], les déclarations de dirigeants européens se multiplient pour appeler les Grecs à faire un choix responsable. “Vous pouvez ou bien voter pour rester dans l’euro avec tous les engagements que vous avez faits ou, si vous votez d’une autre façon, vous votez, de fait, pour partir” , a par exemple déclaré le Premier ministre David Cameron, cité par Reuters. Une alternative également formulée par le président du Conseil italien Mario Monti [Le Figaro] et le Ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius [Le Monde], mais que Syriza considère comme “un faux dilemme” [Le Point].
La crise de la zone euro a occupé l’essentiel du sommet du G8, vendredi et samedi à Camp David. Les dirigeants ont plaidé ensemble pour une zone euro “forte et unie” , avec la Grèce, et se sont engagés à “encourager la croissance” , tout en prenant des mesures contre les déficits. Un message dans lequel ont pu se retrouver à la fois Mario Monti et François Hollande, qui souhaitent mettre l’accent sur la relance [Challenges], et la chancelière allemande Angela Merkel, pour qui la rigueur budgétaire est indispensable. Cette dernière a d’ailleurs nié toute divergence entre Paris et Berlin sur ce sujet [Le Point].
Enfin, Les Echos tentent de prévoir les conséquences d’une sortie de la Grèce de la zone : fuite des capitaux, prise d’assaut des banques par leurs clients… la “pire des solutions” restant la “sortie non négociée (…) si Athènes décidait d’appliquer un moratoire du paiement du service de sa dette souveraine comme préconisé par la Coalition de la gauche radicale (Syriza).
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