Malgré la victoire, le PP ne pouvait cacher sa déception à l’issue du vote en Andalousie, dimanche. En effet, si le parti conservateur espagnol a remporté 50 des 109 sièges, devançant tous les autres formations politiques, il n’est pas parvenu à obtenir la majorité absolue. Avec 47 sièges, le Parti socialiste (PSOE) pourrait donc former une coalition avec les écolos-communistes “d’Izquierda Unida” , explique l’AFP.
Or l’Andalousie est d’une importance capitale pour le chef du gouvernement. Dans sa volonté d’assainir les finances publiques et de mener une cure d’austérité, Mariano Rajoy a besoin des régions pour voter un budget de rigueur. En Espagne, pays très décentralisé, les communautés autonomes gèrent 35% des dépenses publiques et contrôlent des secteurs clés comme l’éducation et la santé, précise le Figaro.
Dans la Sarre, la CDU est arrivée en tête du suffrage avec 34,5% des voix. En revanche, les libéraux (FDP), partenaires de la coalition de Mme Merkel, n’ont quant à eux réuni que 1,5% des voix et ne pourront donc siéger au parlement régional [RTBF]. L’enjeu de ces élections législatives partielles n’était pas aussi stratégique qu’en Andalousie mais s’apparentait à un test pour de futures élections nettement plus cruciales dans les lands de Schleswig-Holstein et de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, davantage peuplés.
Miné par des querelles internes, le FDP devrait y atteindre des résultats similaires et ainsi déstabiliser le gouvernement d’Angela Merkel. Dans ces deux lands, les sociaux-démocrates et les verts peuvent espérer obtenir la majorité. En outre, les Echos rappellent qu’en 2005 Gerhard Schröder avait commencé par perdre la Rhénanie-du-Nord-Westphalie avant de perdre son poste de chancelier.
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