“La Grèce est devenue un interminable cauchemar pour la zone euro” selon Libération. Après plus de onze heures de discussions, les principaux créanciers de la Grèce ont constaté l’impasse : “Des progrès ont été faits, mais il en faut encore un peu plus” , a déclaré la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde. “Les questions étaient si complexes que nous n’avons pas trouvé de solution définitive” , a ajouté le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble. Les ministres se réuniront de nouveau à Bruxelles lundi 26 novembre, note L’Expansion/AFP.
L’Europe s’inquiète pour la perte du triple A français
“Est-ce vraiment une mauvaise nouvelle ?” , s’interroge l’éditorialiste des Echos. “Ce qui est important est que la décision de Moody’s va obliger la France à bouger, à s’adapter” poursuit le quotidien économique. Selon Le Figaro cependant, la presse allemande s’inquiète des répercussions économiques sur la zone euro : “les élites politiques parisiennes persistent à fermer les yeux” , affirme un écrivain berlinois dans les colonnes du quotidien conservateur Die Welt. Le fonds de secours européen (FESF) a reporté l’émission obligataire initialement prévue sur le marché financier. “L’action de Moody’s de réduire la note de long terme de la France de Aaa à Aa1 signifie que l’émission à long terme du FESF (qui était notée Aaa par Moody’s jusqu’à présent) ne satisfait plus les conditions requises” , a déclaré, dans un communiqué, Christophe Frankel, le directeur financier du FESF. “Concrètement, pour emprunter de nouveau à long terme, la note de la France doit être relevée ou celle du FESF abaissée au niveau de celle de Paris” précise L’Expansion.
Commentaires sur le budget à la veille du Conseil européen
À défaut d’obtenir un accord à l’unanimité sur le prochain cadre financier de l’UE, Paris espère isoler Londres au sommet européen. “Si l’on obtient un accord à vingt-six contre un sur le budget européen, d’ici à samedi soir, cela obligera les Britanniques à bouger” , selon les sources du Figaro. Cependant, le ministre français délégué aux Affaires européennes a affirmé ce matin qu’il ne fallait pas réduire la négociation du budget européen “à des coupes et des rabais” . “Nous allons travailler de façon constructive à un compromis” , a ajouté Bernard Cazeneuve, précisant que “toutes les négociations sur les budgets européens ont été des moments difficiles de tension” [Le Nouvel Observateur/Sipa]. De leur côté, les députés européens se sont montrés pessimistes, hier, sur les chances d’aboutir à un compromis sur le budget européen et ont fustigé l’égoïsme des Etats [Le Figaro/AFP]. Interrogé à Strasbourg sur les chances d’arriver à un accord, l’eurodéputé Alain Lamassoure, président de la commission des Budgets du Parlement européen a répondu : “cela me paraît très difficile” . “Le débat qui se prépare, ce sont 27 pays qui viennent expliquer comment apporter le moins possible et retirer le plus possible du budget de l’UE. Ce sont 27 égoïsmes nationaux” , a-t-il déploré.
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