Les réunions entre les dirigeants européens se succèdent cette semaine, à l’approche du Conseil européen, afin de trouver un accord contentant tous les Etats membres. La rumeur démentie d’un possible report de ce Conseil à une date ultérieure a mis en avant les divergences toujours persistantes, notamment sur l’utilisation du FESF. Mercredi soir pourtant, lors d’une réunion informelle d’urgence, un pas en avant avait été fait par la France, se résignant à accepter l’option allemande consistant à utiliser le FESF comme “un assureur sur les titres de dette des pays les plus fragiles” . Mais ce choix a “fâché Bercy qui repousse l’idée allemande” . De même, l’Italie et l’Espagne refusent cette option [Les Echos].
Le différend franco-allemand persiste donc. José Manuel Barroso a dès lors appelé, jeudi 20 octobre, “les Européens au compromis pour aboutir à des décisions résolues dimanche lors d’un sommet à Bruxelles” . “Nous aurons une issue positive si tous les participants ont le sens du compromis. L’Europe a besoin de compromis, a déclaré M. Barroso, s’exprimant lors d’un colloque à Bruxelles”[Romandie].
Un nouveau point de crispations a été mis en exergue hier par le ministre grec des Finances, Evangélos Venizélos, cette fois-ci entre la Commission européenne et le FMI au sujet de la réponse à apporter au surendettement du pays. Les deux institutions “n’ont pas de vision commune sur la restructuration de la dette hellène et sa soutenabilité” [Le Monde]. Elles se basent en effet sur des rapports différents : “Le sort du pays serait fixé par l’Europe sur la base ‘du rapport de la troïka des créanciers sur le niveau de conformité’ d’Athènes à ses engagements, tandis que le FMI ‘attend de présenter sa propre estimation sur la viabilité de la dette grecque’ ” souligne l’AFP.
Ces évènements mettent donc en avant que “les Européens sont loin, très loin d’un accord” [Le Monde]. Dans la journée de jeudi, une source gouvernementale allemande avait annoncé “qu’il n’y aurait ‘vraisemblablement pas’ de décision lors de la réunion des dirigeants à Bruxelles sur le renforcement de la capacité d’action du Fonds de secours de la zone euro” [Romandie]. Dès lors, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont annoncé jeudi soir “qu’ils prévoyaient un second sommet ‘au plus tard mercredi’ prochain pour préparer une ‘réponse globale et ambitieuse’ ” [AFP].
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