Les ministres des Finances des vingt plus grandes puissances du monde n’ont pas réussi à adopter une réponse concrète et effective en vue d’une sortie de la crise économique. Bien qu’ils se soient engagés à “apporter une réponse internationale forte et coordonnée pour traiter les défis renouvelés que rencontre l’économie mondiale” [Les Echos], le plan d’action collectif ne devrait être dévoilé que lors du prochain sommet des chefs d’Etats du G20 à Cannes les 3 et 4 novembre prochains. Une fois de plus, la prise de décision est repoussée à une date ultérieure.
Lors d’une réunion au FMI, l’organisation a une nouvelle fois demandé “plus d’actions de la part de la Banque centrale européenne” dans la résolution de la crise européenne [NouvelObs]. “La BCE est le seul agent capable d’effrayer les marchés” , a commenté Antonio Borges, directeur du département Europe au sein du FMI. Car le rythme d’adoption des mesures européennes est pointé du doigt. Mais Jean-Claude Trichet, président de la BCE souligne que “nous ne sommes pas dans le déni. Nous avons des démocraties. Nous devons passer par tout le processus parlementaire” [Les Echos].
Pour répondre aux attentes du G20, les ministres des Finances de la zone euro se sont engagés dans un texte commun à faire “tout le nécessaire pour résoudre la crise de la dette publique et assurer la stabilité financière de cette zone dans son ensemble et de ses Etats membres” [Le Figaro]. Se positionnant dans le même sens, le commissaire européen en charge des Affaires économiques et monétaires a souligné que les Européens réfléchissaient “à la possibilité de doter le FESF d’un effet de levier plus important” [Le Monde], répondant ainsi aux Américains et aux Canadiens [Les Echos].
De son côté, la Grèce, actrice principale de la crise européenne, devrait voter un énième plan de rigueur, et ce dans un contexte social déjà assombri par les précédentes mesures d’austérité. Des manifestations ont eu lieu dimanche soir dans le centre d’Athènes, bloquant une avenue du centre de la capitale devant le Parlement [AFP]. Face à ces contestations, le ministre grec des Finances se dit tout de même confiant vis-à-vis du vote de cette nouvelle réforme au Parlement, car selon lui “quel député va prendre la responsabilité de conduire la Grèce à un défaut de paiement ?” [Le Figaro].
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