Comme à l’accoutumée, la crise économique était l’un des sujets de discussion de la rencontre franco-allemande. Et “pour la troisième année consécutive, le président français et la chancelière allemande ont débuté le nouvel an en souhaitant la fin de la crise de la dette grecque” met en évidence La Tribune. M. Sarkozy et Mme Merkel ont appelé à une réalisation rapide du rééchelonnement de la dette de ce pays afin que la prochaine tranche d’aide de 5 milliards d’euros puisse être versée. Ils ont également rappelé leur souhait de voir la Grèce rester dans la zone euro, position qui ne fait pas l’unanimité au sein de l’UE. Il en va ainsi du gouverneur de la banque centrale tchèque, Miroslav Singer, qui ne voit “aucune autre solution que le départ [de la Grèce] de la zone euro et une dévaluation très forte de [sa] monnaie (…) s’il n’y a pas la volonté de donner à la Grèce un montant massif d’argent des fonds structurels européens” [La Tribune].
Pour les deux dirigeants la réalisation concrète du projet de révision du traité est leur priorité. Le président français a même présenté un calendrier pour ce faire : “Nous souhaitons que le traité intergouvernemental soit pris dans les prochains jours, que les négociations soient conclues les prochains jours et que le traité soit signé le 1er mars” a-t-il souligné [Euronews].
Paris et Berlin ont également mis en avant leur volonté d’œuvrer pour obtenir une meilleure croissance et plus d’emploi dans l’UE. Ils attendent dans un futur proche une étude comparative des “règles des marchés du travail en Europe (…) pour s’inspirer des meilleures” [La Tribune]. “L’urgence réside moins dans la nécessité de se doter de nouvelles règles, que dans la volonté de convaincre les marchés de l’unité et de la conviction” des Européens, a analysé Christian Schulz, économiste de la Berenberg Bank pour l’AFP.
Enfin, le couple franco-allemand s’est penché sur la volonté française d’instaurer au plus vite la taxe sur les transactions financières en France. Faisant preuve de diplomatie, la chancelière s’est déclarée personnellement pour une telle initiative, et “si nous ne réussissons pas à convaincre les 27 - même si une entente serait préférable puisque la proposition de la Commission européenne va déjà dans ce sens -, alors nous devons penser à ce que nous pouvons faire, l’Allemagne et la France estiment qu’une taxe sur les transactions financières est la bonne réponse” a-t-elle affirmé [Euronews].
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