Pour sa part, l’agence Fitch envisage de dégrader la note de la Banque européenne d’investissement, qui a également été placée sous surveillance. “D’après Fitch, elle ne mériterait plus son “AAA” si la note de l’Espagne (9,7 % du capital), actuellement de “AA-” , était abaissée” explique l’AFP.
Face à ces dégradations en série, le Fonds monétaire international a approuvé le versement d’une aide financière au Portugal d’un montant de 2,9 milliards d’euros, ce qui correspond à la troisième tranche du plan d’aide accordé à ce pays en mai dernier [AFP]. Pour aider le FMI dans le sauvetage de la zone euro, les ministres de l’Economie de l’UE se sont accordés pour transférer 150 milliards d’euros à l’organisation internationale. Cet engagement financier, pris le 9 décembre dernier, a été confirmé hier, à l’issue de la réunion téléphonique des ministres. Des pays non membres de la zone euro ont également accepté de participer à cet effort de financement : la Pologne (6 milliards), la Suède (11 milliards), le Danemark (5,4 milliards) et la République tchèque (3,5 milliards). Le Royaume-Uni a quant à lui clairement refusé d’y participer.
“L’Union européenne apprécierait que les membres du G20 ainsi que d’autres pays membres du FMI financièrement solides soutiennent les efforts visant à préserver la stabilité financière mondiale en contribuant à augmenter les ressources du FMI” a déclaré Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe, dans un communiqué publié hier soir [Le Figaro].
Le retour à cette stabilité financière ne se fera pas avec une intervention de la Banque centrale européenne. Mario Draghi, son président, l’a rappelé une nouvelle fois hier, soutenu par le président de la Bundesbank, Jens Weidmann : “ ‘Nous avons, en tant que Banque centrale européenne, un mandat très clair : assurer la stabilité de la monnaie. Les traités nous interdisent de financer les Etats via la planche à billets’, un point c’est tout” rapporte Libération. L’institution n’est cependant pas inactive, elle continue en effet “son programme de rachat limité de dette. Elle s’est aussi montrée généreuse au moment de fournir des liquidités aux banques, sans doute dans l’idée que celles-ci pourraient alors racheter elles-mêmes de la dette européenne” , précise Shahin Vallée, économiste à l’institut Bruegel [Libération].
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