Après deux jours de négociations, c’est dans le paragraphe 11 du document final que les engagements de Bruxelles sont inscrits. Les Européens s’engagent à “contribuer à la ‘stabilité globale’ avec des ‘pas concrets’ vers l”intégration financière’ ” , résume le quotidien italien La Stampa. Cette action concrète concernera trois volets en particulier, poursuit le quotidien de Turin : “le système bancaire, les dépôts et les réformes structurelles pour la stabilité” . Ce texte manque toujours de modalités techniques, mais selon un responsable de la délégation française interviewé par l’AFP, les aspects techniques seront discutés à la fin du mois lors du Conseil européen.
Au tout début des négociations, la tension entre la délégation de l’Union européenne et ses partenaires internationaux était palpable. “Nous n’acceptons pas de leçons” , avait déclaré M. Barroso à l’ouverture du sommet, en soulignant que “c’est plus difficile [de prendre des décisions] avec une démocratie” . Au fil des discussions, la pression des Etats-Unis et des BRICS s’est faite plus forte, notamment au sujet des banques espagnoles.
“Les marchés internationaux se calmeront quand l’Espagne aura clarifié le sauvetage de ses banques” , a affirmé hier Barack Obama. Selon le quotidien espagnol El Pais, le président américain a consacré la majorité de son discours à l’Europe en appelant trois fois le gouvernement de Madrid à clarifier sa position sur le sauvetage des banques. Le président espagnol, Mariano Rajoy, nie avoir reçu des pressions à ce propos, commente El Mundo. Pour le quotidien espagnol, ce dernier aurait pourtant été appelé par M. Hollande à formaliser le sauvetage des banque d’ici la fin de la semaine.
Pour le président français, qui s’est dit “satisfait” du déroulement du G20, “le texte final (…) répond ‘aux quatre objectifs (…) fixés pour la réussite de ce sommet : la croissance, la recherche de la stabilité financière, la lutte contre le protectionnisme et l’emploi’, rapporte Libération. Cependant, les débats devraient se poursuivre au moins jusqu’au Conseil européen, à la fin du mois. Pour l’instant, le grand gagnant du G20 est le FMI, écrit L’Express. “Le Fonds monétaire international” , poursuit le site français, “a vu ses moyens nettement renforcés. Ils grimpent à 456 milliards d’euros” .
Les autres titres de la presse en ligne
Culture
Education, formation, jeunesse
Energie, environnement
Etats membres
Euro, économie
Libertés, sécurité, justice
Marché unique, entreprises
Régions
Relations extérieures
Société
Sport
Transports
A lire sur
Ailleurs en Europe
Presse francophone
Presse anglophone
Presse germanophone
Presse espagnole