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Baisse de l’inflation, légère hausse de la croissance… telles sont les perspectives pour l’économie européenne présentées à Bruxelles, lundi 13 février, par le commissaire européen à l’Économie Paolo Gentiloni. Principal facteur de cette amélioration : une évolution positive du marché de l’énergie malgré la poursuite de la guerre en Ukraine.
Avec une hausse prévue de 0,8 % en 2023 pour l’UE et 0,9 % pour la zone euro, l’économie européenne devrait ainsi éviter la courte récession redoutée à l’automne 2022.
Les risques de pénuries de gaz se sont atténués, indique la Commission, qui relève par ailleurs que le marché du travail de l’UE continue d’enregistrer de bons résultats. “Grâce à la poursuite de la diversification des sources d’approvisionnement et de la forte baisse de la consommation, les niveaux des stocks de gaz sont restés supérieurs à la moyenne saisonnière des dernières années, tandis que les prix de gros du gaz sont tombés bien en dessous des niveaux d’avant [le déclenchement par la Russie de la guerre en Ukraine]”, explique-t-elle.
Les prévisions d’inflation ont quant à elle été revues à la baisse. La Commission prévoit ainsi une hausse des prix à la consommation de 6,4 % en 2023 puis 2,8 % en 2024, contre un taux d’inflation historique s’élevant à 9,2 % l’an dernier, jusqu’à 10,6 % en octobre.
“Dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes”, ces prévisions doivent tenir compte de l’évolution liée à la situation internationale. Mais ces risques demeurent “plus équilibrés” qu’auparavant, note la Commission.
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