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Les Européens et la politique européenne des transports

Les foyers de 81 % des Européens sont équipés d’une automobile (88 % en France). La voiture est leur premier mode de transport quotidien (51 %), suivie des transports publics (21 %). Si les disparités sont assez fortes entre Etats, il n’y a qu’aux Pays-Bas que les déplacements automobiles (40 %) sont sérieusement concurrencés par la bicyclette (40,1 %).

Les moyens de réduire les principales nuisances liées au trafic routier

Plus des trois quarts des Européens pensent que le type d’automobiles en circulation et leur utilisation ont un impact fort sur leur environnement et le trafic dans leur région. Pour améliorer le trafic en ville, les Européens souhaitent avant tout de meilleurs transports publics (48,5 %).

Interrogés sur les moyens de réduire les émissions de dioxyde de carbone liées au transport routier, les Européens sont 35 % à désigner la solution consistant à n’autoriser que la vente de véhicules moins polluant. 30 % considèrent qu’il conviendrait avant tout de promouvoir par des incitations fiscales l’achat de véhicules moins gourmands en carburant.

Dans leur majorité, les Européens estiment que la meilleure façon de promouvoir les biocarburants est de les rendre moins chers par des incitations fiscales (35,5 %). Près du tiers des Européens (32,2 %) désignent également la mise en place de normes obligatoires contraignant les constructeurs à produire des voitures utilisant les biocarburants.

Plus de la moitié des Européens déclarent avoir adapté leur comportement au cours de l’année passée en vue de consommer moins de carburant : 56,8 % (et 73,2 % des Français) d’entre eux disent avoir adapté leur style de conduite, et 55,9 % avoir privilégié la marche ou les déplacements à vélo. Ils sont moins nombreux à avoir utilisé plus souvent les transports publics (26 %) et à avoir fait l’acquisition d’une voiture plus économe en carburant (25 %).

Une courte majorité d’Européens (54 %) se disent prêts à payer plus cher un mode de transport moins polluant. Au contraire, 41 % n’y seraient pas prêts. On observe les plus grandes réticences dans les nouveaux Etats membres, en particulier en Lituanie, en Pologne, en Roumanie, en Estonie, en Bulgarie et en Slovaquie (plus de 45 % des citoyens de ces pays ne sont pas prêts à payer plus pour polluer moins).

Les Européens et l’action de l’Union européenne en matière de transport aérien

Interrogés sur les contrôles de sécurité dans les aéroports, la majorité des Européens s’estimant compétents pour répondre les considèrent adaptées (61 %), 24 % les jugeant insuffisants et 16 % excessifs. 46 % des Européens se déclarent informés de leurs droits en tant que passagers dans les aéroports de l’UE, tandis que 49 % les ignorent.

Eurobaromètre flash 206 b

Les enquêtes ont été réalisées à la demande de la DG Energie et Transport entre le 3 mai et le 7 mai 2007 par différents instituts coordonnés par l’institut Gallup. Elles ont été conduites dans les 27 Etats de l’UE sur des échantillons d’environ 1000 personnes (sauf pour Chypre, le Luxembourg et Malte, où ils étaient de 500 personnes) de la population âgée de 15 ans et plus.

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