Dans un rapport publié hier, elle prévoit “une croissance de 1,6 % cette année (contre 1,4 % en août) et 2,8 % en 2014 (contre 2,5 % en août)” [Les Echos].
Le taux de chômage a quant à lui atteint “son plus bas niveau depuis trois ans, et s’établit à 7,6 % sur les trois mois à la fin septembre” [Le Monde (abonnés)]. Au vu de la cette baisse, “l’institution a estimé que le chômage pourrait atteindre [le seuil de 7%] dès le troisième trimestre de 2015, à partir duquel elle pourra envisager un resserrement monétaire” [Le Monde (abonnés)]. Pourtant, les intervenants sur les marchés financiers (…) pensent à ce stade que l’institut relèvera ses taux au début de 2015 [Les Echos]
Enfin, la Banque centrale britannique a également “abaissé ses projections pour l’inflation, qui devrait retrouver le niveau cible de 2 % en début d’année prochaine, et non plus fin 2014 comme estimé dans un précédent rapport, poursuit Le Monde.
Ainsi, “tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le banquier central” , mais “ce n’est malheureusement pas aussi simple” , nuancent Les Echos. Certes, “la levée des incertitudes et des conditions d’accès au crédit moins strictes alimentant une demande qui avait [été] contenue jusqu’ici” . Mais la banque a désormais un “problème de communication avec les marchés financiers” , qui a notamment “conduit hier à une nouvelle appréciation de la livre contre l’euro et le dollar” .