L’Union européenne, la Norvège et l’Islande ont mis fin ce jeudi aux restrictions à l’importation imposées aux produits alimentaires en provenance de certaines régions du Japon, douze ans après l’accident nucléaire de Fukushima.
Peu de temps après l’évènement en 2011, 55 pays et régions, dont l’Union européenne, avaient introduit ces mesures, par peur d’une contamination des denrées alimentaires et des aliments pour animaux. Depuis, l’UE a effectué des tests réguliers afin d’analyser la radioactivité de certains produits. En juillet 2023, les choses se sont accélérées lorsque l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIE) a soutenu que le rejet d’eaux provenant de la centrale de Fukushima n’aurait qu’un impact limité sur les personnes et l’environnement.
Malgré la fin de ces restrictions annoncées le 13 juillet dernier, l’Union européenne a tout de même demandé au Japon de continuer à surveiller les produits de la pêche, certains poissons et champignons, ainsi que les algues proches du site de rejet des eaux traitées. D’autres pays imposent toujours à Tokyo une série de tests, comme la Chine ou la Corée du Sud.