ECall : Système automatique d’appel d’urgence en cas d’accident
Dans ses efforts pour atténuer les conséquences des accidents de la circulation dans l’UE, il est prévu de généraliser à tous les nouveaux véhicules produits le système eCall, qui concernerait les 28 Etats membres et l’Islande, la Norvège et la Suisse. Ce programme permet, en cas d’accident grave de voiture, d’appeler automatiquement les services d’urgence au 112 et de leur communiquer la position géographique du véhicule.
Afin que ce système soit mis en place à partir de 2015, la commission du Parlement européen en charge du Marché intérieur et de la protection des consommateurs va se prononcer le 23 janvier sur la proposition de la Commission européenne. L’eCall permettrait de sauver environ 2500 personnes chaque année en réduisant les délais d’intervention des secours de 40% en zone urbaine et 50% en zone rurale.
La proposition vise également à adapter l’infrastructure nécessaire au bon fonctionnement de ce système, principalement en ce qui concerne la gestion des appels au sein des centres d’appels des services d’urgence.
Quelle qualité de vie pour les Européens ?
Scandale de la fraude à la viande de cheval, affaire PRISM … Même si l’UE poursuit son action sur une règlementation protectrice (étiquetage, sécurité et accessibilité des médicaments, etc, les citoyens européens sont secoués depuis quelques temps par plusieurs affaires portant atteinte à leur qualité de vie. Le Parlement européen organise donc une quatrième et avant-dernière conférence ReACT dans le cadre de son cycle lié aux élections européennes.
Cette grande rencontre aura lieu à Rome jeudi 23 janvier et portera sur le thème “Qualité de vie : de la sécurité des aliments à la protection des données” . Les débats porteront sur les sujets environnementaux, alimentaires et sanitaires et donneront l’occasion aux citoyens d’interagir avec des experts sur ces sujets.
Stop aux violences faites aux femmes
Selon les estimations du Conseil de l’Europe, 20% à 25% des femmes en Europe seraient victimes de violences physiques au moins une fois dans leur vie, un chiffre qui s’élève à 45% si l’on considère également les sévices sexuels. Ces violences constituent à la fois une violation des droits de l’homme et une discrimination fondée sur le genre.
Afin de promouvoir et de soutenir l’action des 28 Etats membres dans le domaine de la lutte contre les violences faites aux femmes, la commission du Parlement européen chargé des droits de la femme et de l’égalité des genres va voter jeudi un projet de rapport visant à harmoniser les législations nationales (date ?). Ce projet sera ensuite présenté à la Commission européenne.