Erasmus+ voit le jour
Les prêts qui seront mis à disposition des jeunes vont jusqu’à 12 000 euros (pour un master d’un an) et jusqu’à 18 000 euros (pour des études de deux ans). Ils serviront à financer leurs études dans un autre pays. “Ce mécanisme” , précise le Parlement, “ne devrait remplacer aucun système national de bourse ni empêcher la création de mécanismes de prêts” . “Le programme Leonardo da Vinci existe depuis 1995 environ et est une grande réussite. Nous ne partons pas de zéro dans la lutte contre le chômage des jeunes […] mais nous devons améliorer les programmes existants et les financer de manière adéquate” , a déclaré l’allemand Doris Pack (PPE), rapporteur du texte.
L’UE soutient les arts et la création
La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD) est organisée en France et dans plus de 23 pays en Europe pour sensibiliser à la réduction la quantité de déchets générée. Plus de 11 000 actions ont été organisées du 16 au 24 novembre 2013 autour de la “prévention des déchets” , à travers la diminution et l’amélioration de la production, la meilleure consommation et la prolongation de la vie des produits.
Le nouveau cadre financier pluriannuel approuvé par le Parlement européen prévoit “un mécanisme de garantie des prêts qui devraient aider les micro-, petites et moyennes entreprises des secteurs culturels et créatifs à mieux développer leurs activités” . Il s’agit du programme “Europe créative” qui regroupe les initiatives actuelles : MEDIA, MEDIA Mundus et Culture. Avec un budget global supérieur à 1,4 milliard d’euros, ce programme devra soutenir “la mobilité des œuvres et des artistes européens ainsi que l’adaptation du secteur de l’audiovisuel à l’ère numérique” .
La Commission finance le “métro du futur”
Le constructeur ALSTOM et la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) recevront 15,2 millions d’euros pour la réalisation du projet de recherche et développement (R&D) “Métro du Futur” . La Commission européenne a en effet établi que cette aide, octroyée par la France, est “conforme aux règles de l’UE relatives aux aides d’État” : “l’aide” , précise l’exécutif européen, “répond à une véritable défaillance de marché sans susciter de distorsion indue de la concurrence” .
Ce “métro du futur” est en réalité un métro dit “automatisé” : c’est-à-dire où “la responsabilité du processus de fonctionnement” passe “d’un conducteur (humain) vers un ‘système’ (informatisé)” , selon une échelle allant d’un degré zéro à un degré quatre. L’objectif recherché, dans le cas du “métro du futur” est justement ce dernier degré qui correspond à “un automatisme intégral et sans surveillance, pour lequel le système est capable d’autogérer ses propres perturbations” .