Le 16 septembre dernier, le meurtre d’un rappeur grec antifasciste par un membre présumé du parti néo-nazi Aube dorée, a provoqué des manifestations de soutien et des condamnations politiques, mais également abouti à la démission hier de deux généraux de la police [Le Monde]. Le ministre grec de l’Interieur souhaite s’assurer de l’ “objectivité” des enquêtes sur les liens entre la police et Aube dorée.
C’est donc dans un climat une nouvelle fois tendu que la troïka et le FMI devront travailler pour débloquer d’ici le 9 octobre la nouvelle tranche d’aide d’un milliard d’euros prévue pour le pays [Le Figaro].
Car le plan de privatisation réclamé par le FMI il y a 3 ans reste totalement bloqué par les syndicats. Celui-ci prévoit la mutation de 25 000 fonctionnaires avec une baisse de 25 % de leur salaire durant 8 mois, ainsi que 4 000 licenciements [RFI].
A plus long terme, deux éléments doivent encore faire l’objet de négociations. D’abord l’octroi d’un probable nouveau prêt, d’un montant de 10 milliards d’euros, afin de combler un trou budgétaire qui va apparaître dans les comptes grecs en 2014. Mais également une probable restructuration de la dette…