Le “Space Launch System” (SLS), la nouvelle fusée de la NASA, a décollé mercredi 16 novembre à 7h47 (heure de Paris) du Centre spatial Kennedy en Floride, aux Etats-Unis. Son lancement avait été repoussé à plusieurs reprises en raison de problèmes techniques et météorologiques.
La mission Artémis I doit conduire la capsule Orion effectuer un aller-retour de 26 jours vers la Lune. Destinée à amener de nouveaux astronautes fouler le sol lunaire à partir de 2024, elle est sans passager pour ce premier vol.
Module de service européen
“Le vaisseau [Orion] est en bonne santé et tous les systèmes fonctionnent comme prévu. Il entame maintenant sa croisière de dix jours vers notre satellite naturel”, peut-on lire sur le site internet de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui participe au projet.
Celle-ci a conçu et supervisé le développement du module de service d’Orion, qui outre sa propulsion devra lui fournir air, électricité et eau. Il se séparera et se consumera dans l’atmosphère peu avant l’amerrissage du vaisseau.
“Le module de service européen et le vaisseau spatial Orion sont le fruit de décennies d’excellente collaboration entre l’ESA et la NASA”, s’est félicité le directeur général de l’ESA Josef Aschbacher. Plus de 20 entreprises de dix pays européens sont impliquées dans ce projet comme sous-traitantes.