L’Union européenne et la Nouvelle-Zélande ont conclu jeudi un accord de libre-échange. L’exécutif européen promet un bond de 30 % des échanges commerciaux entre les deux régions. Les frais de douane pourraient ainsi baisser d’environ 140 millions d’euros par an pour les entreprises de l’UE dès la première année d’application, tandis que l’entrée des sociétés européennes sur le marché néo-zélandais serait facilité.
“Il comprend des engagements sociaux et climatiques sans précédent”, a affirmé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, alors que des voix s’élèvent pour critiquer les termes de ce compromis. Un nouveau plan pour que les accords commerciaux soient négociés et appliqués de manière “plus écologique, plus équitable et plus durable” avait d’ailleurs été adopté le 22 juin par la Commission, comprenant des sanctions en cas de manquements des partenaires de l’UE, par exemple en matière de droits des travailleurs.
Les négociations avaient débuté en juin 2018. Plusieurs étapes attendent encore le texte pour qu’il entre en vigueur : le Conseil doit l’approuver avant qu’Union européenne et Nouvelle-Zélande ne le signent. Après l’approbation du Parlement européen, la Nouvelle-Zélande devra cette fois le ratifier pour qu’il entre en vigueur.