Parmi les points à retenir, l’Irlande et l’Espagne “ont de bonnes chances d’en finir rapidement avec leurs plans d’aide” , a affirmé hier le commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn, en amont de la réunion des ministres des Finances de la zone euro [AFP/Libération]. Le Premier ministre irlandais Enda Kenny avait déjà déclaré samedi “que l’Irlande devrait sortir à la mi-décembre du plan de sauvetage de 85 milliards d’euros que lui ont alloué l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI)” , poursuit l’AFP. Du côté espagnol, “la zone euro avait alloué à Madrid une ligne de crédit pouvant aller jusqu’à 100 milliards d’euros” concernant uniquement son secteur bancaire, et sur laquelle 41 milliards ont été utilisés. De fait, le pays pourrait également s’affranchir du plan d’aide.
Pour les trois autres économies aidées (Grèce, Portugal, Chypre), “la situation est moins bonne mais n’appelle pas de réponse urgente” , poursuivent Les Echos. Concernant la Grèce en particulier, la zone euro “se penchera en décembre sur les moyens de combler le trou de financement dans le programme d’aide” , selon le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem [AFP/Libération].
La Tribune fait le point sur l’autre sujet débattu hier, et sur lequel les 28 ministres de l’Economie vont tenter d’avancer aujourd’hui en Conseil : l’Union bancaire. Sur ce point, Les Echos rapportent que “les tensions entre la France et l’Allemagne semblent miner les efforts visant à parvenir à une réforme radicale du secteur [bancaire]” . Parmi les autres questions qui doivent être tranchées aujourd’hui figure également “l’ampleur de la capacité d’intervention du Mécanisme européen de stabilité (MES)” [Les Echos].