110 milliards
C’est en euros le montant, sur trois ans, de l’aide financière consentie par les Etats membres de l’Union européenne et le Fonds monétaire international le 3 mai dernier. Un plan d’aide sous forme de prêts qui doit encore être validé par le Conseil européen le 7 mai. Cet accord a été obtenu suite à la présentation par le gouvernement grec d’un nouveau plan d’austérité.
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“Lors de notre prochain sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro devront adresser le signal qu’ils sont prêts à envisager pour la zone euro un renforcement de la surveillance budgétaire dans la zone euro” , écrivent Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
Ce “renforcement” devra inclure “des sanctions plus efficaces pour les procédures de déficit public excessif et renforçant la cohérence entre les procédures budgétaires nationales et le pacte de stabilité et de croissance” .
Pour eux, après la crise financière de 2008, et avec celle vécue par la Grèce aujourd’hui, il serait souhaitable de mettre en place “pour l’avenir les options pour créer un cadre robuste pour la résolution des crises respectant le principe de la responsabilité budgétaire de chaque Etat membre. Nous ne devons pas oublier les leçons des turbulences passées dans le secteur bancaire. Les Etats ne devraient pas être contraints de secourir les banques. Il doit être possible que les banques fassent faillite sans engendrer des risques systémiques pour le secteur financier dans son ensemble” .
Cette demande leur paraît justifier tant “cette crise a démontré que tous les Etats membres sont responsables de la stabilité de la zone euro dans son ensemble et de la solidité de la monnaie unique” .
Sources
Lettre conjointe de M. le Président de la République et de Mme Angela Merkel [pdf] - 06/05/10 - Présidence de la République française
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Crise de la zone euro 2010 - Touteleurope.fr