Pourquoi Bruxelles ne réglementera pas les lobbies, par Florence Autret
Telos-eu - Article - 05/06/06
(en téléchargement libre)
Journaliste économique à Bruxelles et enseignante à Sciences Po, Florence Autret juge que le Livre vert sur la Transparence publié le 3 mai dernier “confirme […] l’étroite dépendance de la Commission européenne à l’égard des groupes d’intérêt qui l’environnent” . Si les propositions de Siim Kallas manquent “d’audace” , c’est parce que “lobbies et exécutif sont dans une relation d’interdépendance très forte” . Ce qu’on appelle “société civile” est dans une large mesure une “création” de la Commission et un “allié objectif” de l’exécutif européen dans la programmation de ses politiques. Pour Florence Autret, “réglementer une activité qu’elle encourage et dont elle a tant besoin” reviendrait, pour la Commission, à “s’imposer des contraintes dans un jeu institutionnel serré” .
Questions à Florence Autret (12/06/06)