Politique

Le Portugal est une république de type semi-présidentiel, régie par la Constitution de 1976. Le pouvoir exécutif incombe essentiellement au gouvernement, bien que le président de la République conserve d’importantes prérogatives en matière de politique étrangère et de défense, ainsi qu’un droit de véto. Le pouvoir législatif est quant à lui exercé par un parlement à chambre unique, l’Assembleia da Republica, élue pour quatre ans au scrutin proportionnel à un tour. L’Assemblée de la République compte 230 députés, dont 4 représentants des Portugais de l’étranger.

Gouvernement

Le 4 octobre 2015, le Premier ministre sortant Pedro Passos Coelho arrive en tête des élections législatives avec le Parti social-démocrate (PSD, centre droit, PPE), mais doit renoncer à son poste à la suite d’un vote de défiance du Parlement. António Costa et le Parti socialiste (PS, centre gauche, S&D), deuxièmes de l’élection, sont portés au pouvoir. António Costa réussit cette manœuvre grâce à l’alliance historique du Parti socialiste avec le Bloc de gauche (BE, gauche, GUE/NGL) et le Parti communiste portugais (PCP, extrême gauche, GUE/NGL), qui acceptent de soutenir sans participation le gouvernement minoritaire. Traditionnellement, le Parti socialiste est plus proche du centre que de l’extrême gauche.

Le 6 octobre 2019, le Parti socialiste mené par António Costa arrive de nouveau en tête des élections législatives. Son alliance avec la gauche radicale, et donc son gouvernement minoritaire, sont reconduits. En octobre 2021, le projet de loi de finances pour 2022 est rejeté par l’Assemblée de la République, signant la rupture entre les socialistes au pouvoir et ses alliés de la gauche radicale (Bloc de gauche et communistes). En réaction, le président Marcelo Rebelo de Sousa dissout le Parlement, et provoque des élections anticipées. 

A l’issue de ces élections législatives qui se tiennent le 30 janvier 2022, le Parti socialiste du Premier ministre sortant António Costa arrive largement en tête, obtenant cette fois-ci la majorité absolue au Parlement (120 sièges sur 230). Le parti d’extrême droit Chega (ID) se hisse au rang de troisième force politique du pays avec 12 députés, contre un seul auparavant.

Impliqué dans un vaste scandale de corruption qui touche également des membres de son gouvernement et de son cabinet, le Premier ministre socialiste António Costa annonce sa démission en novembre 2023. Le chef de l’Etat Marcelo Rebelo de Sousa l’accepte, puis dissout le Parlement, convoquant ainsi des élections législatives anticipées qui ont lieu le 10 mars 2024. 

L’Alliance démocratique (centre-droit), dominée par le Parti social-démocrate mené par Luís Montenegro, l’emporte de justesse avec 80 sièges, soit seulement deux de plus que le Parti socialiste de Pedro Nuno Santos. Bien que la coalition qu’il dirige ne dispose pas de majorité absolue à l’Assemblée de la République, Luís Montenegro est nommé Premier ministre par le président Marcelo Rebelo de Sousa, jeudi 21 mars 2024. Il entrera en fonction le 2 avril, après avoir présenté son équipe gouvernementale, succédant au socialiste António Costa, au pouvoir depuis novembre 2015.

Par ailleurs, ces élections législatives marquent une forte progression de Chega. Le parti d’extrême droite dirigé par André Ventura a recueilli 18,9 % des suffrages, passant de 12 à 50 députés au Parlement portugais. La formation nationaliste continue ainsi de s’imposer comme la troisième force politique du pays, se rapprochant de plus en plus des deux partis traditionnels que sont le PS et le PSD.

Chef d’Etat

Le président de la République est Marcelo Rebelo de Sousa (conservateur, ancien membre du PSD), qui a succédé en 2016 à Anibal Cavaco Silva (également conservateur), non rééligible après deux quinquennats successifs. Le 24 janvier 2021, il est réélu au premier tour du scrutin dans un pays confiné et frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19.

Le pays et l’UE

A partir de 1968, le gouvernement de Marcelo Caetano, qui succède à la dictature d’António de Oliveira Salazar, entame un rapprochement modeste avec les Communautés européennes. Ce n’est qu’en 1977, trois ans après la révolution des Œillets, que le gouvernement de Mário Soares dépose officiellement la candidature du Portugal pour une adhésion à l’Union européenne.

Le Portugal entre officiellement dans l’Union européenne le 1er janvier 1986, en même temps que l’Espagne. Cette adhésion lui permet d’installer durablement la démocratie et favorise son développement économique.

Depuis, le Portugal défend une position européiste et souhaite faire valoir son statut de “puissance moyenne”.

Touché de plein fouet par la crise financière de l’été 2011, le Portugal est le troisième pays de l’UE qui se voit obligé de demander l’aide du Fonds monétaire international (FMI). Son ambition d’être un “bon élève” et une puissance moyenne s’effondre alors, mais le pays parvient peu à peu à renouer avec la croissance et à réduire son déficit. L’attachement du pays à l’Union européenne n’en a ainsi pas été ébranlé, à la différence de nombreux autres Etats où les populismes ont progressé.

Le Portugal élit 21 députés au Parlement européen. Lors des élections européennes de 2019, le Parti socialiste arrive en tête et investit 9 eurodéputés, devant le PSD qui obtient 6 sièges. La commissaire européenne actuelle est Elisa Ferreira, en charge de la Cohésion et des Réformes. Elle issue des rangs du Parti socialiste.

L’ancien Premier ministre (2002-2004) José Manuel Durão Barroso, membre du PSD, a été président de la Commission européenne durant deux mandats, de 2004 à 2014.

Le Portugal a exercé la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pour la quatrième fois de janvier à juin 2021 - sa précédente présidence remontant au second semestre de 2007. Ce mandat de six mois, au bilan unanimement salué, est marqué par la réponse à la crise du Covid-19 et la relance économique du continent. La prochaine fois que le Portugal assurera la présidence tournante du Conseil de l’UE, ce sera lors du second semestre de 2034.

Géographie

Large bande côtière à l’extrémité occidentale de la péninsule ibérique et de l’Europe, le Portugal compte 840 km de côtes sur l’Océan Atlantique, outre les archipels de Madère et des Açores. Son territoire s’étendant sur 92 000 km² est constitué de plateaux descendant en gradins vers l’Atlantique. Le nord, plus montagneux et traditionnellement dévolu aux activités industrielles et à une économie agropastorale de petites exploitations, se différencie nettement du sud, où les cultures extensives prennent davantage d’importance, en particulier les céréales, les oliviers et les agrumes.

La région métropolitaine de Lisbonne, la capitale, réunit 2,9 millions des 10,5 millions de Portugais, manifestant une macrocéphalie importante du réseau urbain du pays. Porto, au nord, à l’embouchure du Douro, avec 1,7 million d’habitants pour sa région métropolitaine, constitue le seul contrepoids réel à la capitale et à la forte centralisation administrative.

La concentration de l’activité économique dans les métropoles, au détriment de zones rurales largement délaissées, n’est que partiellement compensée par la littoralisation accrue de l’économie portugaise et en particulier le développement très dynamique de l’Algarve, au sud, traditionnellement déshéritée. Après avoir longtemps été une terre d’émigration massive, son succès économique des dernières décennies en a fait un foyer d’immigration.

Tourisme

Le Portugal regorge de lieux historiques et naturels à couper le souffle. A Lisbonne, la capitale portugaise, l’attraction la plus célèbre est la ligne mythique n°28 du tramway. Visiter Lisbonne est aussi une bonne occasion de replonger dans l’Histoire, face au monastère des Hiéronymites, chef-d’œuvre de l’architecture portugaise, ou encore avec le château Saint-Georges. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la tour de Belém, entourée d’eau, est un monument emblématique du Portugal.

Si Lisbonne est réputée pour son architecture et ses musées, Porto est une ville où la gastronomie et l’art pictural trônent dans les rues. A Porto, explorez la vallée du Douro, tout en écoutant du fado, la musique traditionnelle portugaise. Ouvrez bien l’œil également : à chaque coin de rue, vous pourrez retrouver des azulejos, carreaux de faïence décorés, typiques du Portugal. Une autre activité permettant de découvrir la ville et ses environs, idéale pour un week-end, est de prendre un bateau et de traverser le Douro, un fleuve qui prend sa source en Espagne.

Mais le reste du Portugal n’est pas en reste, et pour les amateurs de nature et de sensations fortes, vous vous régalerez à coup sûr. Plages, lacs et forêts se côtoient dans tout le pays. La visite de la grotte de Benagil est un incontournable. Plus à l’ouest, des chemins de randonnées longent un littoral majestueux et préservé. Parmi les meilleurs : le sentier des pêcheurs, passant par les petits villages d’Odeceixe ou Zambujeira do Mar. Enfin, d’autres monuments sont à visiter, comme le Palais national de Pena, monument typique du romantisme européen du XIXe siècle, ou encore la bibliothèque de Coimbra, l’une des plus vieilles du monde.

Economie

Le Portugal est passé d’une économie rurale à une économie plus industrielle puis à une économie de services. Dans le secteur industriel, le textile, la chaussure et l’automobile prédominent. Le pays possède également de nombreuses ressources naturelles, comme le cuivre et l’étain, et est l’un des principaux exportateurs de liège et de marbre.

Les infrastructures portugaises se sont considérablement modernisées depuis les années 1980. Un programme de privatisation a notamment démarré en 1989.

Le Portugal a particulièrement été touché par la crise économique de 2008. Après onze mois de récession, le pays a renoué avec une croissance positive au premier trimestre 2013. Celle-ci est portée depuis 2016 par une forte augmentation des exportations (textiles et agroalimentaires) pour atteindre jusqu’à 3,5 % en 2017. Après la forte récession due à la pandémie du Covid-19 en 2020, puis deux années de reprise économique rapide, le taux de croissance s’élève à 2,3 % pour l’année 2023, soit un des plus élevés de l’UE. De son côté, le taux de chômage portugais a connu la plus forte baisse de l’Union, passant de 17,5 % en 2013 à 6,6 % en 2019.

En avril 2011, le Portugal a demandé une aide à l’Union européenne, se traduisant par l’adoption en mai de la même année d’un programme d’assistance financière d’un montant de 78 milliards d’euros sur trois ans. En 2012, l’adoption d’un budget draconien ainsi que de nombreuses réformes (hausses d’impôts, notamment de la TVA, baisse des prestations sociales, augmentation des tarifs de transports urbains, suppression des jours de congés…) ont entrainé de nombreuses grèves et manifestations dans le pays. En effet, le PIB par habitant avait alors perdu 20 % en dollars constants depuis 2008. Correspondant à l’époque à 65 % de la moyenne européenne, il était descendu à 61 % en 2016, traduisant un appauvrissement de sa population.

La Commission européenne avait donné jusqu’en 2016 au Portugal pour faire passer son déficit public sous la barre des 3 % du PIB, un objectif que le pays a finalement atteint en 2017, ce qui lui a permis de sortir de la procédure de déficit excessif (PDE) en mai. Malgré un objectif d’équilibre budgétaire, le gouvernement a pu mettre en œuvre une augmentation du salaire minimum ainsi que des augmentations de prestations sociales. En revanche, la dette publique a atteint 131% du PIB en 2016, bien que les taux d’emprunt étaient en baisse. Elle est redescendu à 117 % en 2019, avant de rebondir de près de 20 points à la suite de la pandémie de Covid-19. Depuis la reprise économique amorcée en 2021, la dette publique a de nouveau baissé, s’élevant à 107,5 % au début de l’année 2024.

Avant la pandémie, le pays avait réussi à redresser ses finances publiques (excédent budgétaire de +0,1 % en 2019) et à diminuer le poids de la dette. Cependant, la crise sanitaire a mis en évidence ses vulnérabilités, l’économie ayant été durement touchée à cause du poids des services, et notamment des activités liées au tourisme qui représentent environ 16 % du PIB. Si les recettes du secteur ont ainsi subi une baisse d’environ 50 % en 2020, elles se sont rapidement rétablies, dépassant même de 20 % le niveau de 2019 en atteignant 22 milliards d’euros en 2022.

Sources : DG Trésor, Eurostat

Education

Le système scolaire portugais est assez similaire au système scolaire français. Au Portugal, l’accent est mis sur la possibilité d’offrir une formation commune, de promouvoir une culture de rigueur et d’excellence dans l’éducation, à travers l’acquisition de connaissances et le développement de capacités fondamentales.

Les établissements préscolaires sont gratuits, tout comme les établissements d’enseignement public. L’enseignement est obligatoire de 6 à 18 ans, et se déroule en trois étapes. L’enseignement élémentaire accueille des élèves allant de 6 ans à 15 ans, et est découpé en 3 cycles (de 6 à 10 ans ; de 10 à 12 ans ; de 12 à 15 ans). A la fin de chaque cycle, l’étudiant passe un examen, lui permettant, en cas de réussite, d’accéder à l’échelon suivant. Si les cours sont dispensés en portugais, l’anglais devient obligatoire à partir du 2e cycle d’enseignement élémentaire.

Puis, l’élève rentre dans l’enseignement secondaire, généralement de ses 15 à ses 18 ans. À la fin de sa 12e année de scolarité, la dernière obligatoire, l’élève doit passer un examen final, portant sur différentes matières. S’il réussit, l’étudiant peut intégrer une université. Il en existe deux types : les universités et les établissements polytechniques (formations techniques). Le Portugal étant membre du processus de Bologne, il est possible de réaliser une licence d’une durée de 3 ou 4 ans, un master d’une durée de 1 à 2 ans, et enfin un doctorat en 3 ans ou plus. A noter que les universités publiques appliquent le numerus clausus.

Figure phare du programme Erasmus+, le Portugal est la 5e destination la plus prisée par les étudiants français (chiffres de 2021), qui se rendent en majorité à Lisbonne. Le coût de la vie y est peu élevé (30 % de moins qu’en France). Le système de colocation est très répandu au Portugal. Il faut débourser entre 300 et 450 euros pour un logement, et compter un budget global mensuel de 900 euros.

En plus de la bourse Erasmus+, une grande majorité des universités portugaises offrent différentes bourses, notamment dans les secteurs de la science et de la technologie. Se rendre au Portugal avec le programme Erasmus+ permet également d’obtenir la bourse Mundus (programme pour les étudiants en bicursus, entre une université portugaise et leur université).

Histoire

Conquêtes romaine et arabe

• 147 : la conquête romaine de l’extrémité de la péninsule ibérique donne naissance à la province de Lusitanie, de dimensions plus importantes que le Portugal actuel.

• 711 : le Royaume wisigoth est conquis par les Arabes et passe sous leur domination pour plusieurs siècles.

Le royaume portugais et les grandes découvertes

• 1139 : après la victoire d’Ourique sur les souverains musulmans, Alphonse Ier prend le titre de roi et place son royaume sous la protection directe du Saint Siège pour le mettre à l’abri des prétentions castillanes. En 1383, l’accession au trône de la dynastie d’Aviz contre le candidat des Castillans manifeste l’essor et l’identité de la bourgeoisie du royaume.

• 1497 : l’expédition de Vasco de Gama vers les Indes Orientales en passant par le Cap de Bonne Espérance signale l’apogée du rôle du Portugal dans les grandes découvertes. Le royaume se constitue un important empire colonial, constitué en particulier du Brésil et de comptoirs de l’Afrique à la Chine.

• 1580-1640 : le Portugal est occupé par le duc d’Albe et réduit en union personnelle avec le souverain d’Espagne Philippe II qui cherche à incorporer l’administration du royaume à l’ensemble de la monarchie. L’union est rompue par la révolte de 1640, qui voit accéder au trône Jean IV de la dynastie de Bragance. L’alliance avec la Grande Bretagne, scellée en 1703, afin de contrecarrer les projets de l’Espagne, devient une ligne directrice de la diplomatie portugaise des trois siècles suivants.

Occupation française et tensions intérieures

• 1807 : l’occupation du Portugal par le général Junot au nom de la France napoléonienne suscite l’hostilité de la population portugaise mais aussi l’émergence de l’opinion publique éclairée aux positions libérales.

• 1820-1826 : le retour de Jean VI de l’exil brésilien est émaillé de conflits politiques successifs. Après la révolte de Porto (1820), le Portugal obtient une constitution libérale (1822). Les tensions politiques entre libéraux et conservateurs perdurent jusqu’en 1853. Le Brésil est devenu indépendant en 1825, gouverné par l’empereur Pierre Ier.

De la république à la révolution, en passant par la dictature

• 1910 : la république est proclamée, en même temps que la séparation de l’Eglise et de l’Etat. La période qui suit est marquée par une grande instabilité politique, avec 16 coups d’Etat entre 1919 et 1926.

• 1928-1968 : Salazar instaure progressivement une dictature autoritaire et corporatiste, l’ ”Estado Novo”, jusqu’à sa mort en 1968. Le régime est fragilisé par les guérillas coloniales en Afrique, à partir de 1961.

• 1974 : le 25 avril, un coup d’Etat de l’armée soutenu par le mouvement populaire de la “Révolution des Oeillets” met en place un processus démocratique durable, sous la présidence du socialiste Mario Soares.
  
• 1986 : le Portugal adhère à l’Union européenne.

Drapeau et hymne

Le drapeau du Portugal a été créé en 1910, à la suite d’une rébellion civile et militaire qui a débouché sur l’instauration de la République portugaise. Les couleurs rouge et vert symbolisent l’espoir et le courage au combat. Sa curiosité principale réside dans le blason en son cœur, qui dévoile le plus de renseignements sur l’histoire du Portugal, révélant à la fois l’héritage religieux et colonialiste de ce pays. Cinq boucliers bleus y figurent, le nombre représentant les plaies du Christ, tandis que le bouclier symbolise les victoires militaires passées.

L’hymne national portugais A portuguesa (“La Portugaise”), a été écrit par Henrique Lopes de Medonça en 1891, dans un contexte difficile pour le peuple portugais. C’est en effet l’année où l’Angleterre, traditionnelle alliée, s’oppose à ses prétentions territoriales en Afrique, supposées compenser la perte du Brésil. C’est pourquoi l’hymne exhorte le peuple de marins au réveil, à l’insurrection. Chanté dès la tentative de révolution de janvier de 1891, il sera officiellement adopté en même temps que le drapeau officiel le 31 janvier 1911. Il en existe plusieurs versions, et la nouvelle Constitution de 1976, adoptée immédiatement après la chute d’António de Oliveira Salazar, achèvera de préciser sa forme définitive.

Lire l’étude de l’Institut Jacques Delors.

Personnalités

Le Portugal a été le berceau de personnalités d’exception dans des domaines variés, qui ont marqué l’histoire et la culture de ce magnifique pays.

Dans le monde de l’exploration, deux noms brillent avec éclat : Vasco de Gama (1460/1469-1524) et Fernand de Magellan (1480-1521). Le premier a laissé une empreinte indélébile en devenant le premier Européen à atteindre les Indes par voie maritime. Le second est célèbre pour avoir découvert et traversé en 1520 le détroit à l’extrême sud du continent américain, auquel il a donné son nom. Son expédition a permis de démontrer la possibilité de réaliser le tour du monde par bateau, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l’humanité.

Dans le domaine littéraire, Fernando Pessoa (1888-1935) est une grande figure du pays. Ecrivain, critique et poète, il fut une voix singulière de la littérature portugaise. Son chef-d’œuvre posthume Le livre de l’intranquillité (1982) ainsi que son recueil de poèmes Message (1934) sont des œuvres magistrales qui ont marqué la littérature portugaise et européenne.

La musique portugaise a également été portée à des sommets grâce à Amália Rodrigues (1920-1999). Chanteuse de fado, elle a popularisé ce chant mélancolique dans le monde entier.

Enfin, sur le plan sportif, Cristiano Ronaldo est l’une des personnalités les plus influentes du Portugal. Footballeur de renommée mondiale, il a remporté le Ballon d’Or, distinction individuelle suprême, à cinq reprises. Sa notoriété dépasse les frontières, faisant de lui un ambassadeur du Portugal sur la scène internationale.