“Une Europe qui puisse être une véritable puissance internationale” , tels sont les mots qu’a prononcés Michèle Alliot-Marie lors de la cérémonie de voeux à la presse le 19 janvier.
Entre “mouvement de modernisation” , “renforcement des capacités prospectives et d’anticipation” (dont le besoin a été à nouveau rappelé par la situation tunisienne) et “soutien du rôle de la France dans les Organisation Internationales” la Ministre a livré aux journalistes le programme du Quai d’Orsay pour l’année en cours.
Sans oublier l’Europe bien sûr. A ce titre, Mme Alliot-Marie souhaite d’abord persévérer dans l’attention portée depuis peu aux postes les plus sensibles, et que la France doit occuper pour mieux orienter la politique européenne. A l’heure de la mondialisation, la France a besoin d’être incluse dans un ensemble plus grand qu’elle, et “qui puisse être une véritable puissance” , a-t-elle rappelé.
Pour autant, l’Europe vue par la ministre doit aussi être “offensive et réaliste” , et pas “trop angélique” comme elle a parfois tendance à l’être. Elle doit prendre garde “à la réalité de nos entreprises et de nos emplois” , en mettant en oeuvre un “principe fondamental qu’on oublie trop souvent” , celui de la réciprocité dans les échanges avec les pays tiers.
L’Europe doit également, a continué la ministre, “être proche des citoyens” et “protéger ces derniers face à la crise” .
Enfin, Mme Alliot-Marie a prôné une “relance de la défense européenne” , à laquelle elle croit “profondément” : “La France a toujours été le moteur de l’Europe de la défense” .
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