Les très petites entreprises (TPE) représentent 96 % des entreprises françaises, 37 % de l’emploi et 25 % de la valeur ajoutée de l’économie nationale. Les patrons de ces entreprises se disent en faveur d’un “mini-traité” pour une relance européenne.
Les trois quarts d’entre eux (74 %) pensent en effet que “l’accord pour un futur mini-traité européen obtenu par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel au mois de juin est un succès important” . Les patrons de TPE ne se distinguent pas, sur ce point, de “l’ensemble des français” (73 %).
Ils ne sont que 50 % à penser que cet accord ne “va pas à l’encontre du ‘Non’ des Français” , mais soutiennent très majoritairement (83 %) que, “personnellement, ce mini-traité, même sur des bases limitées, est important pour faire avancer l’Europe” .
Quand on leur demande si, “personnellement, ils pensent qu’il faut continuer à avancer sans la Grande-Bretagne, même si elle ne le souhaite pas, puisque, lors de cet accord, elle a pris ses distances avec l’Union européenne” , ils sont 82 % à répondre oui.
L’enquête a été réalisée par IFOP pour Fiducial du 2 au 12 juillet, par téléphone, auprès de 1010 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés. Parallèlement, une autre enquête a été réalisée du 5 au 13 juillet par téléphone auprès d’un échantillon de 1006 Français représentatifs de la population âgée de 18 ans et plus.