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Les personnalités européennes du numérique

Entrepreneurs, eurodéputés, commissaires, ministres ou encore associatifs. Les protagonistes et influenceurs du numérique en Europe et France ont des parcours très différents. Toute l’Europe vous propose une sélection de grandes personnalités : des défenseurs de la protection des données personnelles aux créateurs des grandes structures de demain, toutes ont à cœur de faire évoluer l’univers du numérique.

Les personnalités européennes du numérique

Le gouvernement Associations

Parlement

L’équipe Juncker

Andrus Ansip

Vice-président de la Commission européenne

Le marché unique numérique rendra l’Europe plus attractive pour les investisseurs” .

Andrus Ansip est un ingénieur et homme politique estonien. Après avoir été nommé Premier ministre du pays le plus connecté d’Europe, Ansip est devenu membre du Parlement européen en tant que Vice-Président du groupe ALDE (Alliance of Liberals and Democrats for Europe), puis a été nommé au sein de la Commission Juncker.

En tant que Vice-Président, il lui revient de coordonner l’ensemble des dossiers consacrés au marché unique du numérique.

Margrethe Vestager

Commissaire européenne à la Concurrence

Il est grand temps de supprimer les derniers obstacles au commerce électronique, qui est un élément vital pour la réalisation d’un véritable marché unique numérique en Europe” .

Magrethe Vestager est une femme politique danoise. Diplômée d’économie, elle entre dans la vie politique en tant que ministre de l’Education et des Affaires religieuses. Elle devient par la suite chef de file du mouvement social-libéral danois. Elle retrouve la casquette de ministre, placée aux Affaires économiques et à l’Intérieur avant d’obtenir la responsabilité de la politique de concurrence dans l’Union.

Bien que son champ de compétences ne soit pas limité au numérique, il revient à la commissaire d’avoir fait avancer l’affaire Google sur laquelle son prédécesseur, Joaquín Almunia, faisait durer les négociations.

Günther Oettinger

Commissaire européen Economie et société numérique

“Nous formons une famille numérique. Si nous nous unissons et que nous créons un marché unique numérique, nous pouvons gagner, à la fois aux côtés des USA et de la Corée et face à eux” .

Cet Allemand, ancien Ministre-Président du Land du Bade-Würtemberg, est proche de la Chancelière Angela Merkel. Juriste de formation, il a été commissaire à l’Energie de la Commission Barroso II.

Il est le principal artisan du programme en 16 initiatives sur le marché du numérique.

Roberto Viola

Directeur général de la DG Connect

Il s’agit de changer la société et il n’y a qu’une seule réponse efficace : l’éducation et une main d’œuvre instruite qui répond aux besoins du marché” .

Nommé en septembre 2015 directeur général de la DG Réseaux de communication, contenu et technologies au sein de la Commission européenne, l’Italien Roberto Viola y exerçait jusqu’alors la fonction de directeur-adjoint. Il remplace l’Anglais Robert Madelin. Avant d’entrer à la DG Connect, cet ingénieur a occupé le poste de secrétaire général de l’Autorité italienne de régulation des télécommunications.

Avant même la prise de ses nouvelles fonctions, le “négociateur” Viola a pris la main sur les discussions en cours sur les frais d’itinérance et a permis de décrocher un accord en trilogue sur l’abolition des frais d’itinérance et la neutralité du net entre le Parlement européen et les Etats membres.

Les parlementaires

Jan Philipp Albrecht

Député européen (Vert/ALE)

“Les données sont transfrontalières par nature, nous devons avoir des règles communes et un système juridique unifié afin de créer des règles du jeu équitables pour toutes les entreprises et gagner la confiance du consommateur dans le marché unique européen” .

Jan Philipp Albrecht est membre du Groupe des Verts/ALE et Vice-président de la commission LIBE (Libertés civiles, justice et affaires intérieures) au Parlement européen.

Après avoir été Porte-parole du bureau national allemand des Jeunes verts de 2006 à 2008, il est élu député européen en juin 2009, puis réélu en 2014. Spécialiste des questions de libertés civiles et de droit numérique, il devient en décembre 2012 rapporteur pour le projet de règlement européen sur la protection des données personnelles. Dans ce texte, il propose notamment le recours à la “pseudonymisation” , à l’anonymisation de données et à l’exercice gratuit du droit d’opposition.

Plus récemment, M. Albrecht a été nommé rapporteur sur les négociations pour le Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP).

Julia Reda

Députée européenne (Verts/ALE)

“Bien que la directive [sur le droit d’auteur] ait été faite dans afin d’adapter le droit d’auteur et les droits voisins à l’ère numérique, en réalité elle bloque les échanges de savoirs et de culture transfrontaliers” .
Julia Reda est une eurodéputée allemande. Ancienne présidente des Jeunes Pirates d’Allemagne, puis d’Europe, elle est la seule représentante du Parti Pirate au Parlement européen, affilié au groupe des Verts/ALE.

Proactive dans les domaines du numérique et des droits d’auteurs, la jeune eurodéputée a notamment été en charge du rapport d’évaluation sur le droit d’auteur en Europe, depuis adopté par le Parlement européen. Julia Reda compte consacrer la suite de son mandat au droit d’auteur et se prépare à l’inéluctable bataille concernant la démocratisation des imprimantes 3D.

Laure de La Raudière et Corinne Erhel

Députées françaises

“Notre pays est extrêmement en retard sur l’enseignement de l’informatique” .

Laure de la Raudière et Corinne Erhel sont deux députées françaises, la première appartenant au groupe “Les Républicains” et la seconde au groupe “Socialiste, républicain et citoyen” . Elles sont toutes deux vice-présidentes du groupe d’étude “Internet et société numérique” à l’Assemblée nationale, ainsi membres de la Commission des affaires économiques pour laquelle elles ont rédigé un rapport d’information sur le développement de l’économie numérique.

Après avoir recueilli les avis de différents acteurs, start-up et entreprises dans la Silicon Valley, mais aussi en Australie, à Londres et à Hong Kong, les deux députées dressent un bilan de la situation du numérique en France vis-à-vis des autres pays. Ces deux expertes des questions numériques présentent dans leur rapport un ensemble de propositions visant à accélérer la transformation numérique française, notamment au travers de l’enseignement informatique obligatoire au collège, de la simplification de la vie des entreprises ou encore du renforcement de l’open data.

Le gouvernement

Emmanuel Macron

Ministre de l’Économie, de l’industrie et du numérique

“Le point le plus crucial est de faire travailler ensemble les start-up et les grands groupes établis, afin que le numérique se diffuse dans l’ensemble de notre économie” .

Emmanuel Macron est, depuis août 2014, ministre de l’Economie, de l’industrie et du numérique dans le second gouvernement Valls.

Philosophe et énarque de formation, il débute dans l’administration en tant qu’inspecteur des Finances avant de devenir banquier d’affaires pour la banque Rothschild. Il retourne par la suite auprès de la fonction publique en 2012 en tant que secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

Bien qu’une réforme du cadre législatif portant sur le numérique soit déjà en cours sous l’égide d’Axelle Lemaire, le ministre a d’ores et déjà annoncé une seconde loi sur le numérique à venir, centrée sur les activités économiques, afin d’adapter l’économie à l’innovation.

Axelle Lemaire

Secrétaire d’Etat chargée du Numérique - Projet de loi Numérique, informatique & libertés

Ne ratons pas la décennie du Big Data” .

Axelle Lemaire a été nommée Secrétaire d’Etat chargée du Numérique en avril 2014. Diplômée de King’s College, Panthéon-Assas et Sciences Po, elle débute sa carrière en tant que juriste internationale avant d’obtenir ses premières fonctions électives en 2012.

Depuis sa nomination, elle a engagé une première vague de modernisation des administrations centrales ainsi que de la législation encadrant la neutralité du net au sein du projet de loi sur le numérique, attendu pour la fin 2015. Elle a également débloqué une enveloppe de 15 millions d’euros visant à promouvoir le label French Tech à l’international, en créant notamment des pôles à Boston et San Francisco.

Gilles Babinet

Le Digital Champion français

Au niveau européen il faudrait créer un Erasmus du numérique

Gilles Babinet est un multi-entrepreneur français. Il a fondé, depuis 1989, neuf sociétés dans des domaines d’activité extrêmement variés (travaux électriques en hauteur, transport, sonneries pour téléphone, etc.) Le 27 avril 2011, il est élu premier Président du Conseil national du numérique (CNNum).

Nommé en 2012 “Digital Champion” auprès de Neelie Kroes, précédente commissaire européenne chargée du Numérique, il est responsable des enjeux du numérique pour la France auprès de la Commission européenne.

Laurent Cytermann

Maître des requêtes au Conseil d’Etat

Il faut aussi donner aux personnes et à leurs groupements les moyens d’agir eux-mêmes pour la défense de leurs droits” .

Laurent Cytermann, diplômé de Sciences Po Paris et de l’ENA, est actuellement Maître des requêtes au Conseil d’Etat. Son implication dans le numérique se retrouve dans de nombreuses publications, notamment l’étude du Conseil d’Etat sur les droits fondamentaux sur Internet, la neutralité du Net et le droit des hébergeurs.

Plus récemment encore, c’est à Laurent Cytermann qu’Emmanuel Macron et Axelle Lemaire ont demandé de rendre des conclusions sur le nouveau concept de “données d’intérêt général” qu’introduirait la Loi sur le Numérique.

Les autorités

Mounir Mahjoubi

Président du CNNum

La France est une des premières puissances économiques d’Europe mais parmi les plus en retard sur l’e-commerce et l’e-export” .

Jeune geek hyperactif, Mounir Mahjoubi est depuis février 2016 le nouveau président du Conseil national du numérique (CNNum). Actuellement Directeur Général Adjoint de BETC Digital (une agence de marketing, filiale de Havas), il remplace Benoît Thieulin à la tête de l’instance consultative en numérique.

Mounir Mahjoubi est un profil atypique. Très tôt pris de passion par l’innovation et la technologie, il occupera pendant 7 ans le poste de technicien pour Club Internet, un job étudiant qui ne l’empêchera pas d’y devenir représentant des travailleurs.

Après être passé par la Sorbonne, où ses talents d’orateurs avaient à nouveau été remarqués, Sciences Po, Columbia ou encore Cambridge, Mahjoubi se lance dans l’entreprenariat. Fondateur de plusieurs startups, notamment le réseau spécialiste des circuits courts La Ruche Qui Dit Oui ! Ou encore de LeBridge, un accélérateur de startups européennes.

Le nouveau président du CNNum est aussi actif en politique. Inscrit depuis ses 18 ans au Parti socialiste, il participe, en 2012, à la campagne de François Hollande en tant que M. Numérique.

Yann Bonnet

Secrétaire Général du CNNum

“Le numérique nous concerne tous et donne la capacité à tout citoyen de participer à la vie de la cité” .

Passé par la case de rapporteur général du Conseil national du numérique en 2013, Yann Bonnet en a été nommé secrétaire général en juin 2015.

Cet ingénieur a débuté comme consultant chez IBM puis chez Accenture, avant de devenir auditeur interministériel de la modernisation de l’Etat.

Ses missions auprès de l’Etat l’ont également amené à piloter la concertation nationale sur le numérique, le volet numérique des négociations du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement entre les Etats-Unis et l’Union européenne (TTIP), ainsi que la lutte contre le terrorisme et le projet de loi sur le renseignement.

Giovanni Buttarelli

Contrôleur européen de la protection des données

Big Data, Big Data Protection” .

Ce juge italien de 58 ans a été désigné fin 2014 contrôleur européen de la protection des données, après avoir été contrôleur adjoint durant 5 ans et cumulant une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine, notamment en tant que Secrétaire général de l’Autorité italienne de protection des données.

Nommé en plein débat sur la réforme globale des règles en matière de protection des données, l’ancien juge a d’ores et déjà critiqué l’actuel projet pour son manque de flexibilité et insiste sur le besoin de mettre le droit des personnes au centre de la politique européenne en la matière.

Isabelle Falque-Pierrotin

Conseillère d’Etat, Présidente de la CNIL

Lorsque l’on accroît les techniques de collecte, il faut accroître les modalités de contrôle” .
Isabelle Falque-Pierrotin, énarque, a débuté sa carrière au Conseil d’Etat avant de devenir, en 1993, directeur adjoint du cabinet du ministre de la Culture et de la francophonie. Elle sera nommée conseiller d’Etat en novembre 2001.

Elle va par la suite, pendant près de 10 ans, cumuler les casquettes de présidente du Conseil d’orientation et déléguée générale du Forum des droits sur l’Internet de 2001 à décembre 2010. Elle est présidente de la CNIL depuis 2011 et présidente du G29, le groupe des CNIL européennes, depuis 2014.

La CNIL est l’autorité en charge de veiller à la protection des données personnelles et d’analyser les conséquences des nouveautés technologiques sur la vie privée. Elle dispose d’un pouvoir de conseil, de contrôle sur place et de sanction administrative.

Les entreprises

Oliver Samwer

Rocket Internet CEO (Berlin)

La croissance ne va pas ralentir, même après 20 ans d’Internet. Cela commence à peine, la croissance est particulièrement forte dans nos marchés car ils sont sous-développés” .

Oliver Samwer est le cadet des frères Samwer, trois investisseurs allemands et acteurs majeurs du web européen.

Après des études en management spécialisées sur les startups américaines, sa carrière professionnelle débute en 1999 avec la création d’un clone d’Ebay, revendu 43 millions de dollars à cette même compagnie. Il continuera depuis à fonder des entreprises en un temps records, le plus souvent en respectant le modèle initial : copier, implanter sur un marché, revendre.

Oliver Samwer et ses frères ont également fondé Rocket Internet, un des plus gros incubateurs de start-up d’Europe, dont la plus grande réussite à ce jour est la création de la boutique en ligne Zalando, copie d’une entreprise américaine du même type.

Stéphane Distinguin

Président de Capdigital

Le siècle qui vient est un siècle californien” .
Stéphane Distinguin est avant tout un activiste de l’innovation. Il fonde en 2003 l’agence d’innovation faberNovel, aujourd’hui implantée à Paris, Sans Francisco, New York ou encore Moscou.

Les objectifs de cette entreprise sont de concevoir des produits et services innovants pour les grandes organisations ou sous forme de startups. Digitick en est un exemple.

En janvier 2013 il est élu président de Cap Digital, le pôle de compétitivité et de transformation numérique en France.

Membre du Conseil national du numérique, Distinguin est également l’un des trois experts mandatés par le gouvernement français pour rédiger un rapport sur la création d’une “Grande école du Numérique” en France.

Xavier Niel

Free, 1 000 START-UPS, Ecole 42

Il n’y a pas de problème en France sur le plan fiscal. Arrêtons de croire que l’herbe est plus verte ailleurs et que les choses se passent mieux à l’étranger. Dans la Silicon Valley, il y a des milliers de boîtes qui se sont plantées et, en France, il est tout à fait possible de créer et de faire grandir son entreprise” .

L’entrepreneur de 48 ans est avant tout connu pour posséder le géant Free, opérateur mobile et fournisseur d’accès Internet. Il est également copropriétaire du groupe Le Monde, entre autres journaux. L’influence de Xavier Niel sur le numérique français est indiscutable. Classé parmi les plus grandes fortunes de France, il a créé en 2013 l’école 42 : une école de développeurs gratuite et ouverte à tous, diplômant 60 étudiants chaque l’année. En 2015, il était classé 1er business angel de France.

Son dernier projet en date : avoir investi plus de 100 millions d’euros dans la rénovation de la Halle Freyssinet afin d’y ouvrir “1 000 STARTS-UPS” , le plus grand incubateur numérique au monde.

Nicklas Lundblad

Google Europe, Directeur de la politique publique et des relations gouvernementales

Je considère la communication des idées et le développement technologique comme une partie importante de toute organisation, tandis que la peur de l’avenir, de l’externalisation et des défis de la robotique découlent souvent d’un manque de connaissance au sujet de la technologie” .
Ce quadragénaire, doctorant en technologies de l’information, est actuellement le directeur du département des politiques publiques et relations gouvernementales en Europe et pour l’Union européenne chez Google. Il enseigne également l’innovation à l’institut royal de technologie suédois.

Avant d’arriver à ce poste, il a été vice-président des nouvelles technologies de la chambre de commerce de Stockholm, puis a été l’expert mandaté par la Suède pour conseiller la commissaire européenne à la société de l’information et aux médias alors en fonction, Vivane Reding.

En poste chez Google depuis 2007, Lundbald est également membre de deux groupes de conseil, l’un auprès du ministre suédois des Technologies de l’innovation et de la communication, l’autre après du ministre des Affaires étrangères.

Les associations

Jérémie Zimmermann

Cofondateur et ancien porte-parole de la Quadrature du Net

“On ne défend pas une vision romantique d’Internet mais, malgré son hypercentralisation autour de quelques acteurs que l’on combat, il est important de souligner que ce bien public mondial reste aujourd’hui encore ouvert” .

Ancien ingénieur-consultant en technologies collaboratives, Zimmermann est avant tout le visage de la Quadrature du net, collectif de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet qu’il a cofondé en 2008 et dont il a été le porte-parole jusqu’en 2014. Il a passé six ans à éplucher les directives et autres projets de lois, à enchainer les communiqués de presse tout en organisant des mobilisations pour amener sur la place publique le débat de la défense des libertés fondamentales sur Internet.

Ses actions ont notamment contribué au rejet par le Parlement européen de l’accord ACTA, le controversé accord anti contrefaçon. Bien qu’ayant quitté ses fonctions opérationnelles, il fait toujours partie du “collège stratégique” de l’association et continue de militer pour l’utilisation libre d’Internet, récemment devant la commission d’enquête du Sénat “sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe” .

Daniel Kaplan

Délégué général de la Fondation de l’Internet nouvelle génération (Fing)

Si ces données ont tant d’importance pour les entreprises, pourquoi n’en auraient-elles pas pour nous ?

Depuis 1990, Daniel Kaplan a démontré sa volonté d’empêcher la France de passer à côté de l’ère numérique.

Pour cela, il a multiplié les actions. Dans un premier temps il a participé à la fondation de l’Icann, l’organisme coordinateur mondial des adresses Internet. Par la suite, il a été membre du Conseil stratégique des technologies de l’information auprès du Premier ministre ainsi que de la Chambre des experts du programme e-Europe. Il est maintenant un membre du CNNum.

En 2000, il fonde la Fondation de l’Internet nouvelle génération (Fing). Cette structure, à la fois réseau, think tank et lieu de veille sur les nouvelles utilisations de la technologie, a pour objectif de stimuler et de valoriser l’innovation.

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