Mené en partenariat avec la compagnie autrichienne OMV, déjà bien implantée dans le pays, le projet doit permettre de raccorder la production de gisements découverts dans le gouvernorat de Tataouine (concession de Nawara) au réseau national. La construction d’un gazoduc de 370 km jusqu’à la ville de Gabès et d’une centrale de traitement de gaz dans cette même ville pourraient assurer une partie importante de la production tunisienne de gaz naturel. La mise en service de l’exploitation est prévue pour 2016.
Le Vice-Président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive, et le PDG d’ETAP, Mohammed Akrout, ont mis en avant les impacts positifs de la démarche en termes d’environnement et d’emploi. Le contrôle et l’élimination du torchage de gaz devraient réduire de manière significative les émissions de CO², tandis qu’une centaine d’emplois pourraient être créés. Le projet pourrait en outre encourager d’autres initiatives dans l’exploration des hydrocarbures, véritable atout économique pour la Tunisie.