Le roaming raccroche
Finies les mauvaises surprises. La Commission européenne propose une mesure législative prévoyant la suppression des frais d’itinérance au sein de l’Union européenne. Aujourd’hui, lorsqu’un Français utilise son téléphone dans un autre pays membre de l’Union européenne, l’opérateur étranger par lequel passe sa communication réclame le remboursement des frais occasionnés à l’opérateur français auquel l’usager concerné est abonné. Après plusieurs baisses des tarifs, la Commission sonne le glas du roaming.
Afin de rentrer en vigueur, la nouvelle législation devra être adoptée par le Conseil des ministres et le Parlement européen. La Commission européenne espère une adoption autour de Pâques 2014. Ainsi, d’ici l’été prochain, les surfacturations téléphoniques au retour de séjours en Europe ne devraient plus être qu’un lointain souvenir.
Pour un réseau des services publics de l’emploi optimal
Adoptée par les vingt-sept ministres de l’Emploi et des Affaires sociale de l’Union européenne, la garantie pour la jeunesse appelle les Etats membres à garantir aux jeunes Européens un emploi, une formation, un apprentissage ou un stage dans un délai de quatre mois suivant leur remise de diplôme ou leur sortie du système scolaire.
L’envolée du chômage en Europe porte aujourd’hui le nombre de sans-emploi à 26 millions. Paradoxalement, 1,7 million d’emplois seraient selon la Commission européenne non-pourvus. Afin d’inverser la tendance, la Commission européenne propose des solutions pour rendre le réseau européen des services publics de l’emploi plus efficace. L’exécutif européen propose d’en redéfinir à la fois le rôle et la structure. Plus concrètement, la Commission suggère une coopération plus étroite entre les services de l’emploi de chaque Etat membre, une comparaison de leurs performances respectives ainsi que des échanges de bonnes pratiques, soit un ensemble de mesures favorables à la coordination des politiques de l’emploi au sein de l’UE. L’enjeu est important, les services publics de l’emploi étant au cœur du la mise en application de la garantie pour la jeunesse.
La proposition de la Commission intervient en prévision du prochain sommet européen qui se tiendra les 27 et 28 juin prochains. A l’ordre du jour, la croissance et l’emploi en Europe.
Renforcer la sûreté des centrales nucléaires
Jeudi 13 mai, la Commission européenne a proposé de nouvelles mesures législatives concernant la sécurité nucléaire. Afin de préserver la population et l’environnement d’éventuels incidents, l’exécutif européen préconise d’effectuer tous les six ans des contrôles des soixante-huit centrales nucléaires de l’UE par des équipes formées d’experts internationaux, dont un expert de la Commission européenne. La Commission entend ainsi préserver les contrôles de toute partialité. L’Etat membre concerné devra tenir compte des recommandations éventuelles de l’expertise sous peine de sanctions financières. La prolongation de la durée de vie des centrales européennes devrait désormais être conditionnée aux résultats de ces tests. Parallèlement, la Commission réclame la signalisation, sans exception, des incidents survenus dans les centrales.
Si la nouvelle législation devrait engendrer des coûts estimés entre 10 et 25 milliards d’euros, la Commission européenne assure que ceux-ci n’auront aucune répercussion sur les prix de l’électricité.