Jean-Luc Bennahmias a “l’impression que nos chefs d’Etats et de gouvernements ne se rendent pas comptent de la distorsion qu’il y a entre les citoyens des différents pays et la construction européenne, cette volonté de continuer à construire” .
Il critique ainsi les dernières velléités de modifications institutionnelles : “On vient de passer au traité de Lisbonne, c’est moins facilitateur qu’on pouvait le penser et on vient nous expliquer qu’il faut déjà le changer. Si moi je peux le comprendre politiquement, les citoyens ont l’impression qu’on se moque d’eux. La dichotomie en la matière me semble aller à l’encontre d’une construction européenne toujours aussi nécessaire par rapport à la mondialisation” .