L’abstention risque donc à nouveau de marquer ce scrutin quinquennal. Malgré l’accroissement des pouvoirs du Parlement européen depuis sa première élection au suffrage universel et l’influence également croissante de l’Union européenne sur la législation française, l’Europe apparait toujours, pour beaucoup, éloignée de leur quotidien.
Un désintérêt plus marqué chez les jeunes et la droite
Vote sanction
Enfin, près d’un Français sur cinq pourrait voter dans le but de sanctionner le gouvernement (1 sur 10 exprimerait à l’inverse un soutien à sa politique). L’idée du vote sanction est partagée par 26% des 18-24 ans et 24% des 25-34 ans, 22% des employés, 23% des ouvriers, 21% des bas revenus, 24 % des sympathisants de la gauche et 26% des sympathisants du PS. 61% des Français affirment cependant qu’ils “se prononceront principalement en fonction des enjeux européens et non de la situation politique nationale” .
Sondage réalisé par l’institut LH2 pour nouvelObs.com les 6 et 7 mai 2009, par téléphone. Échantillon de 1 007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille, après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Sources
L’observatoire de l’opinion - LH2/nouvelObs.com
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Dossier Européennes 2009 - Touteleurope