Les candidats
Gordon Brown ou l’Européen pragmatique (59 ans)
Il est connu pour son sérieux, son sens de la morale et son peu d’intérêt pour les frivolités. Il a survécu à plusieurs tentatives de destitution de la part de son propre parti. Partisan d’une “Europe globale” , il a rédigé plusieurs notes sur ce concept de grand marché européen lorsqu’il était chancelier de l’échiquier (Ministre des finances). Européen pragmatique, il est parvenu à faire ratifier le traité de Lisbonne par Westminster, et ne met pas en cause les acquis de l’intégration européenne.
David Cameron, l’Atlantiste (44 ans)
En tête dans les sondages depuis plusieurs mois, son avance s’amenuise pourtant depuis quelques semaines. Plutôt eurosceptique, il juge l’Union européenne pas assez démocratique et trop bureaucratique. Après les élections européennes de 2009, il retire les eurodéputés conservateurs du Parti populaire européen pour créer le groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR) réunissant des eurosceptiques ou ‘euroréalistes’ au Parlement européen. Sa campagne britannique est basée sur le slogan ‘une grande société au lieu d’un grand Etat’.
Nick Clegg, l’Européen de cœur (43 ans)
Parlant français, allemand, espagnol et néerlandais, il est le plus européen des candidats britanniques. Connu pour ses opinions libérales sur l’économie, son image de jeune modernisateur ressemble quelque peu à celle de David Cameron. En comparaison avec le reste de la classe politique britannique, Nick Clegg est assurément pro-européen.
Les programmes
A la veille des élections britanniques Touteleurope organise un chat facebook avec Jean Quatremer, de Libération et Philip Turle, de RFI et Sky News, le 5 mai à 17h sur la page facebook de Touteleurope eToile. Posez toutes vos questions en direct aux deux journalistes sur cette élection fondamentale pour l’avenir de l’Europe.
Les travaillistes
Les Conservateurs
Les Démocrates libéraux
Les LibDems sont le seul parti à soutenir l’adhésion du Royaume Uni à l’euro… quand les conditions économiques seront propices à une telle décision. Plus audacieux encore, ils proposent qu’en cas de ‘changement fondamental’ des relations entre Royaume Uni et l’Union européenne (par exemple dans le cadre de la négociation d’un nouveau traité), de tenir un référendum sur l’adhésion du Royaume Uni à l’Union. Ce vote serait un pari risqué pour le Royaume Uni mais il aurait le mérite de clarifier les relations Euro-britanniques.
En savoir plus :
Royaume-Uni : l’impossible coalition de Clegg et Cameron sur l’Europe - Touteleurope
Le programme du Parti travailliste