La deuxième raison, évoquée par 12 % des personnes sondées ayant rejeté le traité, est la volonté de protéger leur identité nationale.
Parmi les autres arguments avancés par les “nonistes” figurent le manque de confiance général envers la classe politique, le désir de préserver la neutralité du pays en matière de défense, l’envie de conserver un commissaire européen irlandais ou encore de protéger le système fiscal. Chacune de ces idées ont été reprises par 6 % des électeurs ayant refusé le nouveau traité.
On note qu’avec le traité de Lisbonne, seulement 2 % des “nonistes” ont craint l’introduction de textes européens sur le mariage homosexuel, l’avortement ou l’euthanasie.
Parmi les électeurs du “oui” , 32 % ont fait ce choix car ils considéraient que c’était “dans l’intérêt” de leur pays et près d’un sur dix parce que l’Irlande a tiré profit de son adhésion à l’Union européenne. Le fait que le traité pouvait améliorer l’efficacité du processus décisionnel de l’UE n’a été repris que par 5 % des Irlandais ayant voté “oui” . Et 4 % d’entre eux ont estimé que l’Europe serait ainsi plus forte sur la scène internationale.
Enfin, ceux qui ont choisi le “non” jugent que leur vote placera l’Irlande en bonne position pour renégocier le traité (76 %).
Enquête Eurobaromètre réalisée par téléphone par la société Gallup du 13 au 15 juin, auprès de 2 000 personnes âgées de 18 ans et plus choisies au hasard.
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