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Capri, perle insulaire de la baie de Naples

Parce que Capri ne mérite pas d’être indéfiniment associée au répertoire d’Hervé Vilard, venez tenter l’expérience d’une île tout aussi paradisiaque qu’insolite de la baie de Naples. Riche d’une faune variée et d’une flore foisonnante ayant inspiré plus d’un artiste, l’île ne manque pas de caractère, que ce soit par ses luxueuses boutiques du centre de Capri ou la villa Jovis.

Une île d’histoire

Du latin caprae (“chèvres” , dont les élevages occupaient jadis l’île), Capri a traversé les âges. Les premières traces de l’Homme sur l’île nous font remonter le temps jusqu’au Paléolithique, soit quelque 400 000 ans avant J-C. Ce n’est qu’en 10 000 av. J-C que Capri devint une île, se détachant de Sorrente. Grecque au VIIIe siècle av. J-C, Capri aurait été un point de contrôle stratégique des routes maritimes du Golfe de Naples. Au Ve siècle av. J-C, l’île passa aux mains des Romains. L’empereur Auguste y bâtit sa résidence secondaire, la villa Jovis, faisant de l’île une terre impériale.

Capri, le goût du luxe

Habitué(e)s de l’avenue Montaigne (Paris), le centre-ville de Capri (142 m au-dessus du niveau de la mer) est fait pour vous ! Chanel, Dior, Louis Vuitton, Moschino, la tendance est au luxe. La visite de Capri s’entame par la Piazza Umberto I. Recouverte de terrasses de café et bordée de vitrines de luxe, c’est “la” place chic et choc du glamour, un brin “m’as-tu vu” où il faut se montrer et être vu. Ligne de départ d’un dédale de ruelles surfaites où s’alignent et se suivent d’innombrables boutiques de luxe (joaillerie, mode, parfum, …), la Piazza Umberto I ne doit pas décourager les adeptes de patrimoines historique et naturel.

Un parfum d’Eden

Après avoir passé le bain de foule des touristes en mal de lèche-vitrine, les perles de Capri s’enfilent les unes après les autres, mais gare aux mal-chaussés, la balade annonce des chemins parfois bien escarpés ! A quelques centaines de mètres du centre, vous pourrez vous ressourcer dans les jardins d’Auguste. Fleuris et arborés, ils abritent de petits belvédères permettant d’admirer les falaises de l’île et les emblématiques Faraglioni, pics rocheux émergents des eaux bleu lagon du golfe. A quelques pas des jardins, la Chartreuse de San Giacono, monastère du XIVe siècle accueillant régulièrement des expositions photos. Ne pas manquer le petit cloître du monastère autour duquel se dressent les parties les plus anciennes de l’édifice.

La visite nous emmène ensuite sur les hauteurs de l’île, en direction de la villa Jovis. La balade est certainement la plus belle de l’île. Sur le chemin (attention, ça grimpe !), vous y découvrirait l’île sous un nouveau jour. Loin de l’agitation touristique, vous longerez au son des cigales les oliveraies et coquets petits jardins des propriétés capriotes, ornées de tonnelles et végétation méditerranéenne. Si la villa Jovis découverte en 1937 a perdu de ses atours d’antan, l’ascension au sommet du mont Tiberio (355 m) qu’elle domine, promet un panorama de 360C° sur la baie qui l’entoure. En contrebas, sur le chemin du retour, installez-vous au petit café sur votre droite (vous ne pouvez pas le louper) pour déguster un thé glacé maison profitant d’une vue imprenable sur l’île voisine d’Ischia.

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